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Algérie 2 – 0 Guinée Equatoriale : Une victoire à l’arraché

Entre le coup de canon qui avait ouvert la porte de la finale de la CAN 2019 aux Fennecs et le ratage monumental jeudi soir du penalty face à la Guinée Equatoriale, il n’y a pas photo, ce n’est absolument pas le même Mahrez ! Si contre le Nigéria, Riad avait fait parler toute sa technique et son sang froid dans le temps additionnel pour offrir à l’Algérie sa troisième finale, au stade Miloud Hadefi d’Oran, le joueur d’Al Ahly FC, club de l’élite saoudienne, a vraiment semé le doute à propos de ses dispositions physiques et techniques. Avant même qu’il n’arme son tir, il y’avait quelque chose de pas normal dans son attitude. Après un tir excessivement dosé, qui élevé au-dessus de la transversale, le capitaine de Fennecs a eu un curieux comportement remarqué par les supporteurs. Il n’a montré aucun signe de regret ou de désolation alors que l’équipe algérienne peinait monstrueusement à trouver ses repères et ses marques. Face à un adversaire coriace et bien organisé, qui a fini non seulement par fermer toutes les issues défensivement, mais qui a failli ouvrir le score à 2 reprises, les Fennecs ont éprouvé les pires difficultés à jouer. En un mot, une première mi-temps quelconque illustrant parfaitement les incohérences d’un Onze, qui n’arrivait pas à offrir à son public le niveau qu’il attendait. « En première mi-temps, on cherchait les automatismes, mais en deuxième mi-temps, on a commencé à bien jouer et j’ai commencé à toucher plus de ballons. Ça fait longtemps qu’on n’a pas battu une bonne équipe comme ça. Et ça fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien en sélection », a expliqué Riad Mahrez. En effet, le début de match a été caractérisé par un certain tâtonnement, notamment du côté algérien. Il a fallu attendre la 18ème minute pour assister à la 1ère occasion de but et elle fût guinéenne. La lourde et puissante frappe de l’attaquant équato-guinéen donne au match une autre tournure. En première période, Bensebaïni fût un des rares joueurs à sortir son épingle du jeu. Au retour des vestiaires, les Algériens semblaient prendre les choses en mains. On assista alors à un jeu assez bien élaboré et à moins de déchets. Toutefois, les Fennecs ne sont pas arrivés à effacer cette impression d’être perdus sur le terrain. Certes le plus important, ce sont les trois points de la victoire, mais pour espérer se qualifier, l’équipe nationale est appelée à montrer un autre visage, plus conquérant. Vladimir Petkovic n’a plus aucune circonstance atténuante. Désormais, il est tenu à trouver la formule juste avant que les contre-performances ne viennent contrarier ses plans.

Mohamed Mebarki

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