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La guerre entre dans son 12e mois : Pas de signe de répit à Ghaza

Les massacres perpétrés par l’armée sioniste en Palestine continuent.   Chaque jour, les villes martyres comptent encore leurs morts. Par dizaines, voire par centaines parmi des femmes et des enfants.  Dans l’impunité totale, l’armée sioniste exécute son plan génocidaire, défiant le droit international et méprisant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU   Population civile, militants humanitaires ou encore missions sanitaires sont  ciblés quotidiennement par des tirs et des bombardements non-stop de l’armée d’occupation.  L’horreur atteint son paroxysme avec le désastre  humanitaire. La faim tue en Palestine et le risque de toutes les maladies est omniprésent. Une année de guerre faite de tueries inimaginables et de destructions massives et rien ne laisse entrevoir un quelconque répit pour les Palestiniens. C’est que  le fallacieux prétexte de vouloir venir à bout  du mouvement de résistance   en ciblant ses dirigeants seulement ne tient pas la route. C’est d’une politique d’extermination préméditée  qu’il s’agit de concrétiser avec le soutien du gendarme du monde. Le répit n’est donc pas pour demain. Cela  d’autant que les sionistes font la sourde oreille aux appels à un cessez-le feu et font tout pour que les négociations n’aboutissent pas. Au lendemain de la mort d’une militante américano-turque en Cisjordanie occupée où les violences ont flambé depuis le début de la guerre à Ghaza, sa famille a accusé l’armée sioniste  de l’avoir tuée par balle et réclamé une « enquête indépendante ». La guerre à Ghaza a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien, où sont assiégés quelque 2,4 millions d’habitants, et provoqué un désastre humanitaire et sanitaire. « Onze mois. Assez. Personne ne peut plus supporter cela. L’humanité doit l’emporter. Cessez-le-feu maintenant! », a écrit sur X le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. Malgré les multiples tentatives des médiateurs internationaux -Etats-Unis, Qatar, Egypte- et les pressions pour obtenir un cessez-le-feu et une libération des otages israéliens, les belligérants restent inflexibles et s’accusent mutuellement de bloquer tout accord. Avant l’aube et tôt le matin, plusieurs frappes aériennes et des bombardements à l’artillerie ont secoué le territoire palestinien dévasté, selon des journalistes de l’AFP sur place. Au moins 16 Palestiniens ont péri dont des femmes et des enfants à Jabalia et Ghaza-Ville (nord) ainsi qu’à Nousseirat et Bureij (centre), ont indiqué témoins et secouristes.

« Terrifiés »

A Jabalia, une tente de fortune installée à l’école Halima Al-Saadiya abritant des déplacés, a été touchée, selon des témoins. « Il y a entre 3.000 et 3.500 personnes dans cette école. Nous dormions quand soudain un missile est tombé sur nous. Nous nous sommes réveillés terrifiés. Nous avons trouvé des martyrs, dont des femmes et des enfants », a déclaré un témoin, Ahmed Abd Rabbo. Traces de sang sur un matelas ou au sol, affaires détruites ou éparpillées, la tente a été incendiée, selon des images de l’AFP. Dans un hôpital proche, une vieille femme attend anxieusement des informations sur ses proches, d’autres Palestiniens couvrent le corps d’une victime. A l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir el-Balah (centre), des Palestiniens pleurent devant les corps de cinq proches tués à Nousseirat et enveloppés dans des couvertures ensanglantées. Israël a juré de détruire le mouvement islamiste Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme un mouvement terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne. Les négociations sous l’égide des médiateurs ont achoppé ces dernières semaines sur plusieurs points: le couloir de Philadelphie, une zone à la frontière entre Ghaza et l’Egypte, dont l’armée d’occupation  veut garder le contrôle, ainsi que le nombre et l’identité de prisonniers palestiniens devant être relâchés par Israël en échange des otages. En Cisjordanie où s’est retirée de Jénine après une opération marquée par des destructions d’infrastructures, qui a fait depuis le 28 août 36 morts palestiniens selon l’ONU et l’Autorité palestinienne.  Ailleurs en Cisjordanie, la militante Aysenur Ezgi Eygi âgée de 26 ans a été tuée vendredi lors d’une manifestation à Beita contre l’expansion des colonies  jugées illégales au regard du droit international. Washington a déploré une mort « tragique » et Ankara a condamné une « intervention barbare « . Sa famille a fait état d’une vidéo montrant, selon elle, que la balle qui a tué la militante « provenait d’un tireur de l’armée israélienne ». L’armée sioniste a reconnu avoir ouvert le feu dans le secteur de Beita et dit « examiner les informations selon lesquelles une ressortissante étrangère a été tuée ».

Synthèse RN

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