Les commerçants ne semblent pas vouloir déroger à une règle qu’ils ont eux-mêmes instituée, lors de la célébration des fêtes religieuses. Ces dernières sont une opportunité pour les maîtresses de maison de concocter un repas spécial. Dans ce contexte, L’Est Républicain s’est rendu hier, dimanche 15 septembre, dans les rues commerçantes de la ville, où les consommateurs s’empressaient de remplir leurs couffins, tolérant bon gré mal gré ces augmentations insensées. En effet, on a constaté que la viande d’agneau était cédée à 3.000 dinars le kilo, le veau sans os à 2.600 dinars et le poulet évidé à 500 dinars le kilo, soit une augmentation significative des prix des viandes ! Les légumes non plus n’échappent pas à la frénésie des prix, dans les différents marchés de la wilaya, avec gombos à 400 dinars, des haricots à écosser à 350 dinars, des courgettes à 180 dinars, et autres pommes de terre, carottes, laitue, betteraves, concombres et les navets à pas moins de cent dinars. Seules les tomates sont proposées à des prix variant entre 50 et 70 dinars. Même chose pour les fruits, qui sont pour la plupart inabordables pour les bourses modestes : poires, pommes, figues fraîches et dattes de saison à partir de 500 dinars et plus, selon la qualité et le calibre. Néanmoins, le raisin reste à la portée de tout un chacun, oscillant entre 150 et 220 dinars le kilo. Il est à signaler qu’aux abords du marché couvert Ahcène Harcha du centre-ville, des fellahs proposaient de la volaille de ferme, notamment des coqs, poules, pintades, dindes et oies, qui a suscité l’intérêt des citoyens, ravis de découvrir leur disponibilité, malgré des prix là aussi onéreux.
Hamid Baali
Partager :