Le corps sans vie de Zoubir M., un homme de 24 ans originaire de la cité Auzas, a été retrouvé hier matin, mardi 17 septembre, après avoir disparu en mer à Aïn Barbar le vendredi 13 septembre. Les recherches, qui se sont étendues sur une période de près de cinq jours, ont nécessité la mobilisation d’importants moyens humains et matériels, reflétant l’urgence et la complexité de la situation. Le mardi, à 5h10 précisément, les efforts soutenus des équipes de secours ont finalement abouti à la localisation et au repêchage de la dépouille du jeune homme. Bien que les circonstances exactes du drame restent à élucider dans leur intégralité, les premiers éléments suggèrent que la victime aurait perdu pied dans une zone rocheuse particulièrement difficile d’accès. Cette perte d’équilibre aurait été suivie par l’intervention de fortes vagues qui auraient emporté la victime au large. L’ampleur de l’opération de recherche est mise en évidence par les ressources déployées : huit plongeurs spécialisés de la Protection civile, accompagnés de deux officiers, ont été mobilisés. Leur action a été soutenue par l’utilisation d’équipements essentiels, notamment un canot pneumatique pour naviguer dans les eaux côtières et une ambulance en attente sur le rivage. Ces équipes dévouées ont maintenu leurs efforts sans interruption, opérant quotidiennement de 5h du matin jusqu’à la tombée de la nuit, et ce pendant près d’une semaine complète. Conformément aux procédures standard dans ce type de situation tragique, la brigade de gendarmerie de Seraïdi, présente sur les lieux dès le début des opérations, a officiellement ouvert une enquête. Parallèlement, le corps a été transféré avec respect à la morgue centrale du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd d’Annaba. Une autopsie y sera pratiquée dans le but de déterminer avec précision les causes du décès, fournissant ainsi des informations cruciales pour l’enquête en cours. Cette tragédie a profondément affecté la communauté locale, en particulier dans la rue Lavoisier. Famille, amis et voisins se trouvent unis dans un deuil collectif, témoignant de l’impact émotionnel considérable de cette perte sur l’ensemble du voisinage.
Ahmed Chabi
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