La quasi-totalité des lignes de transport est à l’arrêt dans la wilaya de Jijel. Une interruption inédite et qui entre aujourd’hui dans son quatrième jour, causant d’énormes désagréments aux citoyens, qui se retrouvent bloqués et incapables de se déplacer dans toute la ville. Avant-hier, lundi 16 septembre, lors de notre visite à la gare routière est de Jijel, nous avons constaté une situation particulièrement préoccupante : tous les bus étaient en grève, laissant la gare complètement déserte.
Cette interruption totale qui s’est négativement répercutée sur des centaines de citoyens, qui attendaient désespérément des bus pour se rendre à leurs destinations. Visiblement frustrés et anxieux, les usagers des transports publics se sont retrouvés sans alternative viable, ce qui a engendré une situation chaotique dans la gare routière. Cette grève met en lumière les tensions croissantes entre transporteurs et autorités, dont les répercussions sanctionnent en premier lieu les citoyens. L’absence d’un service minimum accentue le stress et l’incertitude de ceux-ci, qui doivent maintenant se débrouiller pour trouver des solutions alternatives, souvent bien plus coûteuses, en plus d’être compliquées. Le manque d’informations et de planification de la part des autorités contribue également à la frustration générale et met en évidence des lacunes importantes dans la gestion des services publics. Pour leur part, les transporteurs demandent une augmentation des tarifs de transport, invoquant divers facteurs pour justifier leur requête. Selon eux, la hausse des coûts opérationnels, tels que le prix du carburant, les pièces de rechange, et les charges d’entretien alourdissent considérablement leurs dépenses. Toutefois, cette proposition soulève des inquiétudes parmi les usagers, qui craignent que de tels ajustements aggravent encore davantage les difficultés financières auxquelles ils font déjà face. Selon les informations recueillies, la grève actuelle des transporteurs est déclarée « illimitée », ce qui signifie qu’elle se poursuivra jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Une décision qui reflète leur détermination à obtenir une réponse favorable de la part des autorités. L’impact en est particulièrement sévère et engendre des perturbations importantes. En outre, la situation exacerbe les inégalités, car ceux qui n’ont pas de moyens de transport alternatifs sont généralement les moins bien dotés financièrement et les plus durement touchés par cette crise. La prolongation de cette grève pourrait également avoir des répercussions économiques plus graves sur la région, affectant non seulement les usagers, mais aussi les commerces locaux, qui dépendent du flux régulier de la population.
M. Bouchama
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