Les services de la wilaya de Skikda ont révélé le nouveau programme pour la répartition et l’implantation de logements, à travers l’ensemble des communes, pour l’année 2024. Estimé à 4.000 logements au total, dont 2.000 logements sociaux et 2.000 aides à l’habitat rural, ce programme vient compléter le précédent, qui comptait 1.440 logements sociaux à Ras El Ma, dans la commune d’Azzaba, 500 logements sociaux prévus en 2022, ainsi que 4.500 subventions pour l’habitat rural.
Préalablement notifié à la wilaya de Skikda, ce quota a commencé à être mis en œuvre et a été distribué à 34 communes pour le logement social et 27 autres pour le logement rural. Le processus de répartition s’est basé d’une part sur la disponibilité des biens immobiliers appartenant à la propriété privée de l’État, et d’autre part sur les propriétés de la wilaya. La proximité et l’accès aux différents réseaux, notamment les routes, l’électricité, le gaz, l’Approvisionnement en Eau Potable (AEP), l’assainissement, outre la densité de la population, en milieu urbain et rural, ont été pris en compte. Ainsi, les communes bénéficiant du programme sont réparties entre les daïras de Skikda (830 logements), El Hadaiek (281 logements), Ben Azouz (750 logements), Azzaba (1.027 logements), El Harrouch (1.469 logements), Sidi Mezghiche (990 logements), Oum Toub (303 logements), Tamalous (1.197 logements), Aïn Kechera (610 logements), Collo (920 logements), Ouled Attia (1.045 logements) et enfin la commune de Zitouna, dans le massif de Collo (550 logements). Lors de sa présidence de la réunion de la commission de wilaya, qui a eu pour ordre du jour la localisation des projets d’habitation et d’équipement public, la wali de Skikda, Houria Meddahi, a souligné l’impérative nécessité d’une coordination entre les services du secteur de l’habitat et les autres, tels que celui de la préservation des biens de l’État, la Sonelgaz et la direction des Forêts. Une coopération qui vise à assurer la prise de décisions adéquates pour toutes les zones, dans un délai n’excédant pas dix jours, afin de permettre aux bureaux de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI) de lancer l’appel d’offres et sélectionner les bureaux d’études et entreprises de construction. La cheffe de l’exécutif a également martelé la nécessité de prendre toutes les mesures, en coordination avec les différents services pour recenser les besoins en équipements publics intégrés, en plus d’intensifier les visites sur terrain par l’OPGI, pour concrétiser le démarrage des travaux de construction.
Djamel Dib
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