Le tribunal d’El-Hadjar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de psychotropes, condamnant trois personnes à des peines allant de cinq à dix ans de prison ferme. Cette décision fait suite au démantèlement d’un réseau de trafic de Lyrica sur-dosée à 300 milligrammes. L’opération, menée début août par les services de lutte contre le trafic de stupéfiants d’Alger, a permis la saisie de 12.990 comprimés au lieu-dit Pont Bouchet, près de la zone industrielle d’El-Hadjar. Les suspects ont été interpellés vers 18 heures à bord d’une Renault Logan appartenant à un chauffeur clandestin. Lors du procès, le procureur de la République avait requis quinze ans de prison et une amende de 200 millions de centimes contre les accusés. Il avait également émis un mandat d’arrêt contre quatre complices toujours en fuite, dont l’un surnommé « El Biskri ». L’enquête a révélé que le démantèlement du réseau a été possible grâce à l’infiltration d’un agent de la Sûreté nationale. Le principal suspect, surnommé « Edhib », a réussi à s’échapper lors de l’intervention. Deux autres complices ont été arrêtés sur place, tandis qu’un troisième a été appréhendé ultérieurement dans un café d’Annaba. Cette affaire s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic de psychotropes, un phénomène préoccupant dans la région. Les autorités poursuivent leurs efforts pour localiser et arrêter les suspects encore en fuite.
Ahmed Chabi
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