La Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, célébrée hier, 21 septembre, sous le slogan : « comprendre la maladie d’Alzheimer » a donné l’occasion à tout un chacun de se rendre compte des souffrances endurées par les personnes atteintes de cette maladie incurable, touchant en général les personnes âgées de plus de 65 ans. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit comme étant une personne âgée tout individu atteignant ou dépassant les soixante ans. À cet égard, il est à signaler que dans la wilaya de Batna, au moins 4 % de la population totale, estimée à 1.500.000 habitants, a plus de soixante ans. Parmi les pathologies handicapantes qui surgissent avec l’avancée de l’âge, il y a la maladie d’Alzheimer, qui affecte le tissu cérébral et entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, notamment de la mémoire. Il n’y a actuellement aucun traitement à même de diminuer la progression de cette maladie et les soins proposés sont principalement d’ordre palliatif, soulageant seulement les douleurs physiques. En l’absence de statistiques officielles, des intervenants indiquent qu’il y a au moins 4.000 personnes touchées dans la région des Aurès, allant de Batna jusqu’à Oum El Bouaghi, en passant par Khenchela, Tébessa et Biskra. Il est désolant de constater qu’avec l’évolution de la maladie, les patients souffrent parfois de rejet de la part de la société et de leur famille. Des mesures devraient être prises à l’intention des malades, en encourageant ou en assistant au moins les personnes à charge du milieu familial, au sein des structures sanitaires et au sein des foyers pour personnes âgées.
N. Bakha
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