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Selon le président du Conseil de la nation : La loi de Finances 2025 sera politique

Le projet de la loi de Finances pour l’année 2025 portera une empreinte politique, selon Salah Goudjil, président du Conseil de la nation. S’exprimant hier lundi à l’ouverture de la quatrième session parlementaire de la neuvième législature, il a affirmé que la loi de Finances 2025 en cours de préparation sera « une loi politique, avec un caractère spécial pour l’exécution des engagements », soulignant la nécessité de donner à la loi portant Codes de la commune et de la wilaya « la véritable signification de la pratique démocratique, puisque la commune constitue la cellule de base de l’État décentralisé ». Le président de la chambre haute du Parlement a par ailleurs déclaré que le Conseil de la nation est aujourd’hui confronté à de « grands défis », notamment après les élections présidentielles anticipées du début du mois en cours et la campagne électorale qui les ont précédées. Et de souligner que l’Algérie, dirigée par le Président Tebboune au cours de son premier mandat et des horizons qu’il a annoncés pour l’avenir, a « retrouvé sa véritable place parmi les pays », se fiant aux dans ses déclarations aux « félicitations des présidents et dirigeants de tous les pays du monde au président Tebboun, en après son élection pour un second mandat » qui sont, selon lui, « la meilleure preuve ». Goudjil a également salué l’annonce du chef de l’État de tenir un dialogue national, le considérant comme une « preuve du renforcement de la pratique démocratique et une incarnation de la véritable conception de l’État ». Une démarche au sujet de laquelle le président de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), Brahim Boughali, a dit prendre acte. Intervenait dans une cérémonie similaire à la chambre basse du Parlement, Boughali a en effet souligné les grandes lignes du discours du président de la République, prononcé à l’occasion de sa prestation de serment constitutionnel pour un second mandat, notant la décision d’engager un « dialogue national ouvert qui inclut les différentes composantes de la société algérienne ». Dans un autre contexte, le président de l’APN dit espérer que la session parlementaire 2024-2025 sera le « témoin d’un programme intensif et d’efforts dans le cadre des compétences qui lui sont constitutionnellement réservées pour poursuivre le travail et perpétuer les valeurs de la République ». Pour lui, le Parlement est confronté à un « grand défi pour construire un État moderne, basé sur le développement durable avec une perspective moderne », indiquant que la situation générale que connaît le pays est exceptionnelle, car il s’agit d’un « chantier ouvert pour réaliser le progrès économique souhaité, grâce à l’autonomie et à la réduction de la dépendance aux revenus pétroliers ».

A. K.

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