Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Baddari, a souligné que l’Algérie a besoin d’universités «fortes» et d’un système d’enseignement supérieur «fort». S’exprimant, hier mardi, en marge de sa supervision de l’ouverture de la saison universitaire à l’Ecole Supérieure de Cyber sécurité, sis au pôle technologique de Sidi-Abdellah, à l’Ouest de la capitale, Baddari estime que les étudiants constituent une «priorité majeure dans le programme du Président de la République, que ce soit lors de la précédente mandature réussie ou le second mandat en cours». Il a ajouté que son secteur a fait «bouger les lignes de l’enseignement supérieur en établissant et en renforçant le réseau des écoles supérieures avec, notamment l’ouverture de l’Ecole Nationale Supérieure de Cyber sécurité» qui est considérée comme la «première réalisation qui traduit les engagements du président dans ses relations avec le secteur de l’enseignement supérieur». Le ministre a indiqué que l’un des engagements du Président est de renforcer les parcours de formation et de développer les médias et la communication avec les acteurs de la société, dialoguer avec tous et promouvoir le leadership numérique et l’intelligence artificielle, l’enseignement à distance, l’entrepreneuriat, l’innovation, l’amélioration de la vie des étudiants et faire de la réussite des étudiants une priorité,…» Baddari a souligné que l’étudiant d’aujourd’hui est devenu un représentant de l’Algérie victorieuse pour l’économie, l’innovation et l’Algérie émergente, ceci après avoir été un simple étudiant qui se limitait à écrire quelques points, à suivre des cours, à les mémoriser, à passer des examens et à quitter l’université sans projet». Le ministre a également souligné que le Président de la République a placé l’université au centre de ses intérêts à travers l’amélioration de l’enseignement supérieur, devenu l’une des priorités du projet du gouvernement, qui continuera, à travers ses différentes activités, à démocratiser et à améliorer l’éducation». Et de relever que cet intérêt pour l’enseignement supérieur a placé l’université aujourd’hui face à trois défis, à savoir la demande croissante de connaissances, la diversification des offres de formation et l’augmentation du budget alloué par l’État au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Un budget qui, en 2024, a augmenté de 60% par rapport à l’année 2020 parce que l’université est considérée comme le lieu suprême de formation, de recherche scientifique et de diffusion des connaissances. Il a, enfin, souligné que l’université ne se contente plus d’accueillir des étudiants mais les oriente vers l’emploi, le développement et la création de richesses.
A.K.
Partager :