La mechta de Nouazi, située sur la bande frontalière avec la Tunisie, relevant de la commune de Zitouna, dans la wilaya d’El Tarf, a été secouée par un terrible drame, qui a suscité une profonde émotion et beaucoup de tristesse. En effet, avant-hier vendredi 27 septembre, aux alentours de vingt heures, la nouvelle du meurtre d’un homme répondant aux initiales M. T., âgé de 33 ans, s’est répandue comme une trainée de poudre dans Nouazi et ses environs.
La victime, qui n’avait pas donné signe de vie durant toute la journée de vendredi, a poussé ses proches et amis à entamer des recherches. C’est alors que son corps, baignant dans une mare de sang, a été découvert dans les alentours du douar. Selon un proche, la victime a été égorgée. Le corps sans vie a été transporté vers la morgue de l’Établissement Public Hospitalier (EPH) d’El Hadj Bendjedid, au chef-lieu de la wilaya et une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale, afin de déterminer les causes et les circonstances exactes de ce meurtre. Pour rappel, les mechtas et petites agglomérations situées le long de la bande frontalière, telles que Oued Djenane dans la commune d’El Ayoun, Nouazi et Hammam Sidi Trad, dans la commune de Zitouna, H’Nachir et S’Tatir dans la commune d’Aïn Kerma ou encore Seliana, dans la commune de Bouhadjar, sont tout au long de l’année le théâtre d’activités de contrebande de cheptel, de carburant, de produits alimentaires et autres.
Iheb
Partager :