La nouvelle direction de l’usine de fertilisants Fertial à Annaba, arrivée au début de l’année en cours dans un contexte difficile, semble avoir redressé la situation en peu de temps suite à une politique intégrée et à une gestion efficace. L’entreprise s’est engagée dans une démarche d’amélioration continue, en adoptant les normes QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) et les « meilleures pratiques du secteur ». Elle a mobilisé les ressources humaines, techniques et financières nécessaires. Cette approche a permis à Fertial de garantir la satisfaction des clients, la sécurité des employés, la protection des installations, ainsi que la préservation de l’environnement et des ressources énergétiques. L’usine a atteint un record de production en 2024 avec 110.000 tonnes d’ammoniac et 102.000 tonnes d’engrais (azote et phosphate). Au total, la production d’engrais a atteint 140.000 tonnes, couvrant 77 % des besoins nationaux. De plus, l’unité d’Urée Ammonium Nitrate (UAN), spécialisée dans la production d’engrais polyvalent, a repris ses activités après cinq ans d’arrêt. Fertial prévoit d’exporter 32 % de sa production d’UAN et d’ammonitrate 27 (CAN27), un engrais à base de nitrate d’ammonium calcaire. L’entreprise a également constitué un stock de réserve de 40.000 tonnes pour assurer un approvisionnement régulier des agriculteurs. Fertial se présente comme une « entreprise citoyenne ». Ses dirigeants affirment qu’elle « ne représente aucun danger en matière de pollution ». Ils estiment que « Fertial n’est pas seulement non polluante, mais elle participe de manière efficace à la lutte contre la pollution ». Selon la direction, « les fondements qui caractérisent récemment l’axe stratégique de développement durable de Fertial sont totalement sécurisants en matière de santé, de sécurité, d’intégrité des installations et de protection de l’environnement ». Aujourd’hui, la politique prônée par Fertial vise à « garantir une gestion responsable et proactive de tous les risques liés à son activité de fabrication et de commercialisation des différents produits, et même au-delà ».
B. Salah-Eddine
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