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La folie génocidaire de Netanyahou gagne Beyrouth :Hassan Nasrallah assassiné

Le sort de la planète est entre de très mauvaises mains. Des mains tâchées du sang de milliers de victimes innocentes, dont le seul tort est de vivre sur des territoires décrétés zones de guerre par les décideurs des puissances occidentales. L’accueil réservé à Benjamin Netanyahou à l’assemblée générale des Nations Unies par ces dirigeants soumis aux ordres du complexe militaro-industriel, est venu démontrer à l’humanité une réalité qu’elle a toujours tenté d’ignorer : le monde est en train de courir à sa perte. Tous les échelons de la monstruosité sont en voie d’être gravis au pas de charge, et les massacres perpétrés à l’intérieur de cette « géographie de la douleur », s’étendant de l’Irak jusqu’à la Libye, en passant par la Syrie, le Liban, Ghaza, le Yémen et la Cisjordanie, ont fini par prendre une tournure génocidaire. Des dizaines de millions d’êtres humains, « parqués » dans cette zone où tout est inflammable, des pneus aux âmes désespérées, se trouvent aujourd’hui sous la menace grandissante d’une multinationale du crime. Cette dernière égorge, viole, brûle et fait installer un deuil permanent sur des terres abandonnées par le ciel, en s’appropriant des territoires et des populations pétrifiées, affamées et sans espoir, tandis que les politiques, notamment occidentaux, font exploser les détecteurs de mensonge avec un rare cynisme. Faut-il vraiment croire le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lorsqu’il « déplore » à l’ONU que « personne, pas même les États-Unis », ne puisse arrêter le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, dans ses guerres contre le Hamas à Ghaza et le Hezbollah au Liban ? « Nous mettons toute la pression diplomatique pour un cessez-le-feu. Mais personne ne semble capable d’arrêter Netanyahou que ce soit à Ghaza ou en Cisjordanie », a-t-il déclaré, pour justifier son statut. L’onde de choc provoquée par la mort de Hassan Nasrallah menace de pousser tout le Proche-Orient dans le désastre. L’entité sioniste, qui a bombardé la banlieue sud de Beyrouth sans la moindre retenue a massacré des centaines de civils ! Une véritable hécatombe dont personne ne parle. La mort avant-hier vendredi de Hassan Nasrallah, considéré comme l’homme le plus puissant du Liban, risque de déstabiliser le pays. « Sayyed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs (…) dont il a conduit la marche pendant près de trente ans », a annoncé hier samedi un communiqué du Hezbollah. La région se trouve aujourd’hui au bord d’une guerre totale et les conséquences de la disparition du chef historique du Hezbollah pourraient dépasser toutes les prévisions. Au-delà de la banlieue sud de Beyrouth, c’est tout le Liban, aussi bien la scène politique que la stratification sociale et confessionnelle, qui est entrainé vers l’inconnu, dans un contexte lourdement marqué par la trahison, la délation et la conspiration à des niveaux insoupçonnables. En moins de dix jours, le Hezbollah a perdu des centaines de combattants, déchiquetés dans l’explosion de leur bipeur. Des membres de premier plan ont été tués, notamment Ibrahim Akil, commandant des forces Al Radwan, Ibrahim Kobeissy, responsable des missiles et Mohammed Srour, chef de l’unité des drones. Des défaillances en séries ? Impensable tout de même. La mort de Hassan Nasrallah, que le journal catholique La Croix assimile à la « tête de l’hydre », a déjà provoqué un séisme, dont l’onde de choc a secoué Téhéran. La question qui s’impose aujourd’hui est de savoir à quel point le Hezbollah a été infiltré et depuis quand. Il est impensable que les Américains aient été tenu à l’écart d’une opération d’une telle envergure.

Mohamed Mebarki

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