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Cadre de vie à Oum El Bouaghi : Triste constat et espoirs d’un avenir meilleur

Alors que la ville sapprête à célébrer son cinquantenaire en tant que chef-lieu de wilaya, Oum El Bouaghi continue de faire face à lindifférence et au laxisme de ses élus municipaux, notamment en ce qui concerne lhygiène et lentretien du cadre de vie des citoyens, ainsi que la maintenance des routes et des chaussées.

Laspect hideux de la ville, pourtant censée refléter limage de la wilaya, persiste en dépit de la présence dune entreprise de wilaya chargée de lamélioration urbaine (nettoiement, espaces verts, aires de jeux, etc.), la ville continue à crouler sous les déchets, notamment en périphérie et dans les quartiers et cités non visibles depuis les rues principales. Jusqu’à quand cette situation déplorable durera-t-elle, dans une ville, somme toute récente, qui compte plus de 100.000 habitants et qui bénéficie en plus du statut de chef-lieu de wilaya? Le suivi des actions de nettoiement et dhygiène semble occasionnel, ce qui entraîne laccumulation des déchets et immondices, particulièrement dans les zones périphériques (nord et sud) de la ville. Si les rues et artères principales sont prises en charge quotidiennement en matière de propreté, il suffit de passer derrière les immeubles pour trouver des tas de détritus. Même les lieux sensibles, tels que la maternité Slimane Amirat, abritant des bébés et leurs mamans, ne sont pas épargnés. Alors que lentrée principale, visible des citoyens est entretenue, lautre entrée, située à lest, près du mur mitoyen avec la Direction de lAction Sociale et de la Solidarité (DASS), reste jonchée de déchets, attirant insectes et rongeurs, avec des conséquences sanitaires potentielles pour les patientes et leurs nouveau-nés. Par ailleurs, lespace situé en face de l’Établissement Public Hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf a bénéficié dun aménagement en esplanade verdoyante, où les familles viennent se reposer. Cependant, un espace similaire, situé devant lhôpital Ibn Sina et près de la maison de lenvironnement, reste à labandon. Autrefois doté de gazon synthétique, ce terrain a vu celui-ci disparaître, laissant place à lasphalte et rendant lespace inutilisable pour les jeunes. Sans éclairage, le lieu est devenu un véritable dépotoir, obligeant les riverains à se confiner chez eux dès la tombée de la nuit. Les habitants soulignent la nécessité de réhabiliter cet espace en un lieu récréatif. Ce manque criant dhygiène et ses répercussions sur le cadre de vie des habitants font dOum El Bouaghi une agglomération où «il ne fait pas bon vivre.»

K. Messaad

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