La formation dans la chaîne de distribution des produits pharmaceutiques a été le thème central d’une journée d’étude organisée hier, mardi 1er octobre, par la Direction de la Formation et de l’Enseignement Professionnels (DFEP) de Constantine, en collaboration étroite avec le groupe Biopharm. « Notre secteur souhaite s’adapter aux changements économiques que traverse le pays ces dernières années », a déclaré Rafik Djoudi, directeur de la wilaya. C’est dans cette dynamique qu’une nouvelle spécialité a été introduite dans les offres de formation pour la session d’octobre 2024, dont la rentrée officielle est prévue pour le mardi 8 octobre. Cette formation, axée sur la distribution des produits pharmaceutiques, sera dispensée en mode apprentissage. Elle aboutira à l’obtention d’un Brevet de Technicien Supérieur (BTS), selon les précisions de notre interlocuteur. Deux instituts nationaux, l’Institut National Spécialisé en Formation Professionnelle (INSFP) Abdelhak Benhamouda à Sidi Mabrouk et l’INSFP Mohamed Ayache d’El Khroub, encadreront les jeunes inscrits dans cette spécialité. Celle-ci répond aux orientations du ministre du secteur, Yacine Merabi. Dans ce cadre, une convention a été signée avec le groupe Biopharm.
Bureaux d’accueil mobiles
Par ailleurs, des bureaux d’accueil mobiles ont été installés dans plusieurs communes pour distribuer dépliants et prospectus aux passants, afin d’informer et sensibiliser le public. Les établissements de formation et d’enseignement professionnels de la wilaya de Constantine cherchent à innover en sortant du schéma classique et en s’ouvrant davantage sur l’extérieur. Selon Rafik Djoudi, directeur de la wilaya, cette nouvelle stratégie d’information, promue par le ministère, invite les médias à s’impliquer davantage. Mohamed Thar Hedjal, directeur du Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) Ahmed Zouaghi, ainsi que ses collègues Tarek Chenouki et Abdelhafid Boudiaf, estiment que cette initiative est essentielle pour remédier au manque d’inscriptions, notamment dans les métiers manuels et traditionnels, souvent délaissés par les jeunes. Ils soulignent l’importance de multiplier les actions de sensibilisation avec l’aide des conseillers d’orientation et des formateurs. Bien que cela ait un coût, cette démarche de proximité est jugée indispensable pour atteindre les objectifs fixés par la tutelle. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la rentrée officielle de la session d’octobre 2024.
M. Kherrab
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