Alors que les pouvoirs publics accordent une attention particulière à la restauration des enfants dans les cantines scolaires, il est navrant de déplorer qu’il existe une disparité, voire une injustice, entre les établissements scolaires du chef-lieu de la wilaya de Guelma. À titre d’exemple, les écoles primaires qui abritent des réfectoires servent des repas chauds aux élèves, à la grande satisfaction de leurs proches, mais certaines autres, qui ne possèdent pas de structures de restauration, à l’image de l’école Mohamed Laid Al Khalifa, implantée dans la cité de Gahdour Tahar, distribuent des repas froids. Des parents se sont ainsi rapprochés de L’Est Républicain hier, mardi 1er octobre, pour décrier l’injustice dont sont victimes leurs enfants, carrément privés de repas, même froids, dans les écoles Fatma Zohra Regui, Imam Malek, Aïcha Oum El Mouminine et Bachir Habbèche. Ils s’étonnent de ce deux poids deux mesures, affiché par les responsables de la direction de l’Éducation et ceux de l’inspection des cantines scolaires. Une attitude incompréhensible, qui interpelle les autorités locales, censées veiller au grain et qui sont chargées par le gouvernement de s’assurer que toutes les écoles servent à défaut de repas chauds, au moins des repas froids. Selon nos interlocuteurs, il est primordial de remettre les pendules à l’heure, dans un souci d’équité et de justice.
Hamid Baali
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