Depuis la rentrée scolaire, les deux écoles primaires ainsi que le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) situés dans le quartier Champ de Mars sont exposés du matin au soir au brouhaha. Cette situation est due à la présence d’une station de taxi et de marchands ambulants qui exposent leurs marchandises à même le sol sur le trottoir attenant au CEM Max Marchand. « Dans les années 1970, notre quartier était réputé pour sa beauté et sa quiétude. En l’absence des élus locaux, il est aujourd’hui livré à lui-même », ont souligné des habitants. « Les services compétents doivent intervenir dans les meilleurs délais pour mettre un terme à cette anarchie qui perdure. Ce n’est pas normal que des vendeurs ambulants occupent tôt le matin cet espace public pour écouler leurs marchandises au vu et au su des élèves de ce CEM. Certains marchands sans scrupule ont fait de la clôture de ce célèbre établissement scolaire un étendoir. Ils n’hésitent pas à disposer leurs articles sur le fer forgé de ce collège pour les exposer aux clients », ont-ils encore souligné. « Nos enfants qui fréquentent les écoles primaires et le CEM ont beaucoup de mal à écouter en classe la leçon dispensée par leur enseignant. Quand ils sortent, ils sont abasourdis par la vente à la criée », ont affirmé des riverains qui estiment que cette pratique commerciale devant un établissement scolaire doit être définitivement interdite. « Nos enfants ne doivent pas apprendre les mauvaises habitudes, car ils peuvent être facilement entraînés dans des affaires douteuses sans le vouloir », a ajouté un habitant de ce quartier. Sur un autre volet, le trottoir du jardin public Al Houria (La Liberté), anciennement Square Randon, dans le quartier la Colonne fait désormais office de bazar à ciel ouvert. « On y vend des tortues, des oiseaux, des chiens, des lapins, etc. Les gens qui passent devant ce jardin et qui veulent acheter des animaux pour les élever ne réalisent pas le danger qu’ils courent, car ces bêtes n’ont pas fait l’objet d’un examen médical par un vétérinaire », a fait savoir un citoyen.
Nejmedine Zéroug
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