Le wali de Tébessa, Said Khalil, a présidé avant-hier, mardi 1er octobre, une réunion de la commission de lutte contre les maladies, mettant en œuvre le programme de travail lié à la lutte contre les Maladies à Transmission Hydrique (MTH) et les zoonoses, qui ont un impact sur la santé de la population.
La réunion a été marquée par la présence de cadres de la wilaya, de maires et de directeurs des secteurs concernés, avec pour thème la présentation, la discussion et l’évaluation de présentations techniques illustrées sur la situation épidémiologique des MTH et des zoonoses depuis le début de l’année, ainsi que sur les mesures prises et les procédures à suivre pour lutter contre diverses maladies communes aux animaux et aux êtres humains, les maladies transmises par les insectes et l’eau, outre les moyens de prévention à mettre en place. Le chef de l’exécutif a mis en évidence la nécessité d’activer les rôles des structures et bureaux communaux d’hygiène, et de les soutenir avec les moyens et équipements nécessaires, afin d’augmenter leur efficacité. Par ailleurs, l’accent a été mis sur l’importance de suivre les processus préventifs afin d’éviter les maladies telles que la brucellose et la rage, qui sont transmises à l’homme par contact avec un animal infecté. L’importance d’assurer la surveillance épidémiologie du bétail et des produits d’origine animale par les acteurs impliqués dans ce domaine a également été soulignée, pour mieux protéger le cheptel et combattre les zoonoses, tout en fournissant des pesticides et des sérums, parallèlement au fait d’assurer une eau potable de qualité, considéré comme un facteur crucial pour élever le niveau de santé publique, en plus de surveiller divers produits alimentaires, de faire un suivi des dates de péremption et de la chaîne de distribution, pour éviter les intoxications alimentaires. Dans son intervention, Khalil a souligné la nécessité d’intensifier les travaux sur le terrain, de protéger les ressources en eaux souterraines, de traiter les eaux de puits et de surveiller les sources d’eau naturelle. Analyses périodiques de l’eau, contrôle des citernes, réservoirs et châteaux d’eau sont autant d’actions à mener, en surveillant le transfert de l’eau à travers les canalisations, en poursuivant le processus de renouvellement des réseaux de distribution d’eau potable dans les principales zones urbaines et en procédant à l’assainissement des réseaux avec l’élimination des points noirs. En outre, des campagnes d’abattage de chiens errants et l’interdiction de l’élevage d’animaux et de bétail dans les tissus urbains ont été pris en compte, parallèlement aux programmes de contrôle et traitement des foyers d’insectes, agents causeurs de maladies, notamment la leishmaniose cutanée, le paludisme et la diphtérie, dans le but de prévenir des dangers et d’assurer un environnement sain aux citoyens.
Nasreddine Bakha
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