Abdelkader Djellaoui, wali d’Annaba, a donné hier, mercredi 2 octobre, le coup d’envoi officiel de la saison agricole 2024-2025. La cérémonie s’est déroulée à l’exploitation agricole « Ben Yacoub Minia » d’El Karma, dans la commune d’El-Hadjar, sous le thème : « L’entreprenariat et la recherche pour une agriculture performante ». Dans le cadre du programme national de développement du secteur agricole, la wilaya d’Annaba a multiplié les initiatives tout au long de l’année 2024 pour optimiser sa production céréalière. La mesure phare a été l’augmentation significative de la superficie destinée à la production de céréales, qui atteint désormais 15.545 hectares. Afin d’accompagner au mieux les agriculteurs et d’optimiser les moyens d’aide à la production agricole, les autorités ont mis en place un guichet unifié ainsi qu’une cellule de veille sanitaire. Ces structures permettront une distribution efficace des ressources : 30.055 quintaux de semences et 62.586 quintaux d’engrais seront répartis entre les agriculteurs de neuf communes de la wilaya. Pour cette nouvelle saison, la Direction des Services Agricoles (DSA) a établi un plan de répartition précis des cultures. Elle prévoit 10.225 hectares pour le blé dur, 2.950 hectares pour le blé tendre, 2.380 hectares pour l’orge et 90 hectares pour l’avoine. La wilaya d’Annaba s’inscrit également dans une démarche de diversification des cultures. Dans le cadre du programme national des « projets agricoles à caractère stratégique », de nouvelles variétés sont introduites. Ainsi, 100 hectares seront dédiés à la culture du kernza et seize hectares au tournesol. Ces cultures oléagineuses sont particulièrement précieuses pour la production d’huile de cuisson et trouvent également des applications dans l’industrie pharmaceutique. Parallèlement à ces nouvelles cultures, la DSA renforce les productions existantes. La superficie dédiée aux légumes secs est augmentée de 67 hectares, tandis que celle consacrée aux céréales s’accroît de 170 hectares. Ces mesures témoignent de la volonté des autorités locales de développer une agriculture diversifiée et performante, capable de répondre aux besoins alimentaires de la région.
Soufiane Sadouki
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