Une session de formation régionale au profit des cadres chargés de la sécurité industrielle dans les entreprises industrielles et les directions de l’industrie de l’est du pays, la deuxième du genre, s’est ouverte avant-hier, mardi 1er octobre, sous le thème : « Signalement et management des risques des accidents de travail : les bonnes pratiques pour la santé et la sécurité dans le secteur industriel ». Présidant l’ouverture de cette rencontre dans un des hôtels de la ville d’El Khroub, le directeur général de la promotion de la qualité, l’innovation et la sécurité industrielle au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Karim Djelili, représentant du ministre du secteur, a indiqué que l’objectif de ces stages de formation est de « valoriser les compétences et d’actualiser leurs connaissances relatives aux normes internationales afin de limiter les risques industriels menaçant la pérennité de l’activité des entreprises industrielles ». Le même intervenant a ajouté que cette session de trois jours est de nature à « consolider les capacités des établissements industriels publics et privés dans le domaine de la sécurité industrielle de sorte à assurer un environnement industriel sécurisé et exempt de tous les facteurs de risque menaçant les personnes, l’environnement et les biens tout en œuvrant constamment à les actualiser conformément aux plus récentes normes internationales ». La rencontre, a-t-il indiqué, abordera les diverses normes dont celle de l’ISO 31000 (de l’anglais « International Organization for Standardization », ou organisation internationale de normalisation) de gestion des risques et celle de l’ISO 45000 relative à la gestion de la sécurité des employés sur les lieux de travail. Il a également souligné que la création d’une plateforme numérique de dénombrement des établissements industriels classés a permis l’inscription de 1.290 unités industrielles à ce jour, le dépôt de 3.529 plans intérieurs d’intervention auprès de la commission chargée de les examiner et de les approuver et l’organisation de 1.179 exercices de simulation pour vérifier ces plans. Il estime que cela traduit la conformité des unités industrielles aux textes relatives à la sécurité industrielle. De son côté, le directeur général de l’Institut algérien de normalisation (Ianor), Djamal Halès, a souligné que la mission de l’organisme qu’il dirige est de promouvoir et diffuser les critères algériens et d’agréer des marques de certification algériennes, relevant que l’institut compte 72 commissions techniques nationales ayant établi 11.613 normes dont 2.385 pour le secteur des mines, des métaux et de la mécanique, 2.200 pour la chimie et la pétrochimie et 1.640 pour les industries agroalimentaires.
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