Le wali de Bordj Bou Arreridj, Kamel Nouicer, a présidé la semaine passée une réunion de coordination consacrée à l’avancement des travaux d’aménagement des zones industrielles de la wilaya. Au cœur des discussions : l’état des chantiers de la zone de mechta Fatima, rebaptisée zone Abdelmadjid Aouchiche (du nom de l’ex-ministre de la Construction, de l’Habitat et de l’Urbanisme de 1977 à 1980), et celle de Ras El Oued qui porte désormais le nom d’Abdesselam Bélaïd (ex-ministre de l’Industrie de 1966 à 1977 et ex-chef du gouvernement de 1992 à 1993).
Selon le Directeur des Travaux Publics (DTP), le taux d’avancement des travaux d’aménagement de la zone Abdelmadjid Aouchiche a atteint 90 %. Un chiffre qui n’a pas satisfait le wali, qui a exprimé son mécontentement face aux retards accumulés. Nouicer a fixé un ultimatum aux entreprises de réalisation : les travaux doivent être achevés avant le 15 novembre 2024. Passé ce délai, les entreprises défaillantes s’exposeront à des poursuites judiciaires et à la résiliation de leurs marchés, a-t-il indiqué. Les travaux en cours concernent le raccordement des deux zones aux réseaux d’électricité, de gaz et d’eau, ainsi que l’achèvement des voies centrales et secondaires. Le wali a également ordonné la construction d’entrées principales aux façades ornées et explicatives, ainsi que l’installation de panneaux indicatifs le long des principaux axes routiers de la wilaya, notamment ceux reliés à l’autoroute Est-ouest. Concernant les mini-zones d’activités de Khellil, Médjana et Mansourah, le chef de l’exécutif a décidé leur extension de trois à dix hectares. L’objectif affiché est de faire de la zone Abdelmadjid Aouchiche la première du pays en termes d’infrastructures et de services. Déjà considérée comme un pôle industriel majeur, elle abrite une élite d’entreprises privées dotées d’importantes capacités de diversification et de fabrication de produits industriels locaux. Ces entreprises visent non seulement à couvrir le marché national et à réduire les importations, mais aussi à développer les exportations vers les marchés arabes, africains et européens. Le plan d’action de la wilaya vise une transformation structurelle du secteur industriel pour une croissance durable, résiliente et créatrice d’emplois. Bordj Bou Arreridj dispose déjà d’un secteur industriel dynamique et compétitif qui contribue significativement à l’économie nationale. Pour le wali, la priorité est désormais de lever les obstacles bureaucratiques et d’encourager l’initiative et l’innovation. Il appelle à une collaboration étroite entre les investisseurs et les autorités locales pour stimuler le développement du tissu industriel, indispensable à la création de valeur ajoutée, d’emplois et à l’innovation technologique.
Ahmed Saber
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