Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi rassure quant à la régression du nombre de cas de paludisme et de diphtérie à Tinzouatine non sans insister sur la nécessité de la vaccination à titre préventif. Lors de la visite d’inspection qu’il a effectuée, au cours de sa deuxième journée, dans différentes structures sanitaires relevant de la daïra de Tinzaouatine, dans la wilaya d’In Guezzam, Saihi a expliqué que le nombre de cas de paludisme et de diphtérie est en baisse au niveau de Tinzouatine, après le renforcement du processus de soins et des stocks de médicaments, qu’ils soient destinés au traitement ou à la vaccination. Par ailleurs, le ministre de la Santé a réitéré la nécessité de vacciner tous les habitants des zones qui ont enregistré des cas d’infection ou de celles qui leur sont adjacentes, comme mesure préventive qui contribuerait, comme il l’a dit, à accélérer l’élimination de ces maladies importées. Dans le même contexte, il a salué les efforts des autorités locales pour assécher les étangs qui abriteraient les moustiques porteurs du paludisme, même si l’équipe médicale envoyée dans la région par le ministère a prouvé que les moustiques présents dans notre pays ne transmettent pas le paludisme. De son côté, le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Djamel Fourar, a indiqué que le processus de suivi sanitaire dans les wilayas d’In Guezzam, Bordj Badji Mokhtar et Tamanrasset, après avoir enregistré des cas de paludisme et de diphtérie, a donné des résultats positifs et a permis la stabilisation de la situation épidémiologique, rappelant que l’Algérie a complètement éliminé le paludisme. Il a été rapporté que le paludisme est signalé localement depuis des années, et que les cas récemment enregistrés sont importés Pour sa part, le directeur général de l’Institut national de la santé publique, Abderrazak Bouamra, a souligné que le processus de prise en charge des cas infectés par le paludisme ou la diphtérie a connu une amélioration significative, ce qui a permis de contrôler la situation. Dans le même sens, le directeur général de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux, Sabri Djarroud, a confirmé que ses services fournissaient périodiquement des médicaments et renforçaient les stocks hospitaliers et travaillaient également à intensifier le processus de distribution, soulignant l’abondance des médicaments, qu’ils soient destinés au traitement ou à la prévention.
A.K.
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