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Illégalité des accords commerciaux entre l’UE et le Maroc: L’Algérie salue la décision de la Cour de justice européenne

L’Algérie réagit à la décision de la Cour de justice européenne qui a confirmé, vendredi dernier, l’illégalité des Accords commerciaux conclus par les pays de l’UE avec le Maroc concernant le pillage des ressources du Sahara Occidental occupé. « L’Algérie se félicite des Arrêts rendus publics le 4 octobre par la Cour de Justice de l’Union européenne confirmant l’illégalité des accords commerciaux conclus avec le Royaume du Maroc, en violation des droits inaliénables du peuple sahraoui sur les ressources naturelles que recèle le territoire non-autonome du Sahara Occidental », lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public hier. Selon la même source, « ces Arrêts viennent confirmer la doctrine des Nations Unies qui consacre la souveraineté des peuples des territoires non-autonomes sur leurs richesses naturelles et l’impératif d’assurer la protection de ces richesses contre tout pillage et toute prédation dont elles peuvent être victimes, comme le montre abondamment le cas du Sahara Occidental ». Pour le ministère des Affaires étrangères, sur un plan général, « ces Arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne rappellent les vérités indéniables inhérentes à la cause sahraouie, dont notamment le statut juridique de ce territoire, la qualité légale du Front Polisario, ainsi que le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination ». « Ces vérités irréfutables ne sauraient être altérées par la volonté manifeste de certains pays européens de cautionner le fait accompli colonial au Sahara Occidental », souligne le communiqué. Le même communiqué indique que l’Algérie « regrette que certains pays européens, contrevenant déjà à la doctrine des Nations Unies en matière de protection des richesses des territoires non-autonomes, aient opposé une fin de non-recevoir aux Arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne ». « Cette attitude renseigne sur le peu de cas que ces pays font de la règle de droit internationale et européenne », dénonce le communiqué. Dans la foulée, ajoute le communiqué, « l’Algérie attend des pays européens, de la Commission Européenne et du Conseil de l’Union européenne, dont l’attachement à l’État de droit est érigé en principe fondamental de l’action extérieure, à ce qu’ils se conforment pleinement à l’esprit et à la lettre de ces Arrêts finaux et définitifs la Cour de Justice de l’Union européenne qui ne sont susceptibles d’aucune autre voie additionnelle de recours ».

Samir Rabah

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