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Tebboune à la presse nationale : L’élite pour un nouveau gouvernement

Après sa réélection depuis quasiment un mois, le président de la République renoue avec  ses rencontres régulières avec les représentants de la presse nationale, s’exprimant hier sur les mesures qu’il entend prendre dans les prochains jours. A commencer par le futur Gouvernement, post élection. Le président avance une date : la fin de l’année. C’est la fin de l’année que ce nouveau Gouvernement sera formée et sera, ajoute le chef de l’Etat « composé de meilleures compétences nationales, je suis en train de chercher les meilleures et les plus grandes compétences du pays  », avoue-t-il. Le Gouvernement actuel dirigé par Mohamed Nadir Larbaoui restera donc à la manœuvre pour préparer notamment le projet de loi de finances  2024/2025, tout en continuant de gérer les affaires courantes. S’agissant du dialogue national « ouvert et inclusif » que le président Tebboune avait annoncé lors de la cérémonie d’investiture, il a réitère hier son engagement en assurant que ce dialogue « aura lieu fin 2025 ou début 2026, sans donner plus de détails. Dans la foulée, le président Tebboune a annoncé la révision de la loi sur le partis politiques,  « celle-ci se fera avec la participation des partis politiques eux –mêmes ».Néanmoins pas de calendrier par rapport à cette révision   à laquelle le président semble attacher une grande importance. Sur le plan social, le président Tebboune reste fidèle à ses engagements électoraux  en assurant que l’Etat continuera  d’assumer pleinement son rôle sociale « à travers de nouvelles mesures en faveur du pouvoir d’achat des citoyens ».A ce propos, il a évoqué le prix du café expliquant que l’Etat à travers le Trésor public a décidé  de prendre en charge  une partie du prix qui a connu depuis quelques mois une envolée considérable , conséquence  du renchérissement  des cours sur le marché international. Le président a également évoqué le trafic transfrontalier des marchandises et des produits subventionnés par l’Etat Algérien.  Décision est prise, selon le président « d’éradiquer définitivement ce phénomène   en créant des zones de libres échanges  avec les pays voisins de l’Algérie. Par ailleurs, le président de la République s’est exprimé sur l’accord franco-algérien de 1968. Sa réponse est sans équivoque. « Cet accord est un épouvantail », a-t-il asséné. « C’est l’étendard derrière lequel se cache les extrémistes ». On y reviendra dans notre prochaine édition.

H.Khellifi.

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