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A propos d’élections anticipées : « Si les circonstances l’exigent », estime Tebboune  

Le président de la République répond au front des forces socialistes dont le premier secrétaire national avait, au lendemain des élections présidentielles anticipées du 7 septembre écoulé, exigé des élections locales et législatives anticipées pour l’année prochaine. Lors de sa traditionnelle rencontre avec des représentants de médias nationaux, avant-hier samedi en soirée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a répondu à la doléance  exprimée il y a quelque temps par le premier secrétaire  national du FFS, le Chef de l’Etat ne semble pas pour autant emballée par une telle perspective. «Des élections locales et législatives anticipées pourraient avoir lieu si les circonstances l’exigent, mais il est impératif, au préalable, que les codes, communal et de wilaya, soient prêts », a-t-il, en effet, déclaré sans donner plus de détails à ce propos.  Et tout porte à croire que ces élections se dérouleront en 2026, soit à l’expiration des mandats des actuelles assemblées, qu’elles soient locales (Assemblées populaires communales et assemblées populaires de wilaya) ou nationale (Assemblée populaire nationale), respectivement en novembre 2026 et en juin de la même année. Et pour cause, le président de la République dit n’engager le dialogue auquel il a appelé lors de son investiture pour son second mandat que vers «fin 2025 début 2026». Un dialogue qui, a-t-il précisé, doit être «préparé » car « lié à l’avenir des générations montantes », et qu’«il a vocation à immuniser l’Algérie des ingérences étrangères et à contrecarrer les tentatives visant à semer la fitna ». Et quid des raisons de ce timing ? Tebboune explique que  «si le lancement de ce dialogue ne se fera pas dans l’immédiat c’est parce qu’il y a des « priorités », dont celles « en lien avec l’économie nationale en vue de mettre l’Algérie à l’abri des soubresauts économiques et politiques que connaît le monde, avant de passer à l’étape de l’édification de la démocratie véritable ». Pas que cela puisque le Chef de l’Etat évoquera « les codes, communal et de wilaya, ainsi que la loi sur les partis politiques» qui doivent être revus, « en concertation avec les partis». Il a dans la foulée, rappelant la rencontre qu’il a eue avec les partis politiques représentés dans les instances élues, à propos de laquelle il a déploré « certains malentendus à l’origine de frictions». A cet effet, il est question de « lever les incompréhensions », à l’occasion de ce dialogue.

A. K.

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