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Distribution de logements sociaux à Constantine : Les demandeurs veulent la deuxième liste

Des demandeurs de logements sociaux de la daïra de Constantine, ont adressé une lettre ouverte au wali, Abdelkhalek Sayouda, ainsi qu’au chef de daïra de Constantine, Abdelwahab Berkane. Dans cette missive, ils s’interrogent sur le sort de leurs dossiers et des logements promis par les autorités locales, qui avaient assuré respecter leur droit constitutionnel et légal au logement. Les signataires de la lettre expriment leur déception suite à la publication de la liste des 3.550 bénéficiaires, affirmant qu’elle a « réjoui peu de gens et en a fait pleurer beaucoup ». Ils soulignent que parmi les personnes non retenues, nombreuses sont celles qui souffrent des contraintes de la location, vivent dans des logements exigus ou des maisons familiales héritées, ou encore des veuves avec des orphelins à charge. Certains, malgré leur âge avancé et des dossiers en règle, n’ont toujours pas obtenu de logement. Après la publication de cette liste, les demandeurs ont déposé des recours détaillant leur situation et affirmant que leurs dossiers remplissaient toutes les conditions requises pour l’obtention d’un logement social. L’ancien chef de daïra de Constantine, Djelloul Cheboui, indiquent les concernés, avait alors annoncé l’existence d’une deuxième liste ou liste complémentaire pour la daïra de Constantine. Cependant, depuis cette déclaration, les demandeurs n’ont reçu aucune nouvelle concernant cette liste supplémentaire. Les auteurs de la lettre, exprimant leur désarroi face à leurs conditions de vie difficiles, tant sur le plan psychologique que matériel, demandent au wali de Constantine de permettre la publication de cette deuxième liste dans les plus brefs délais. Ils estiment que « la coupe est pleine » et que leur situation ne peut plus durer. Cette action collective met en lumière la persistance de la crise du logement dans la wilaya, ainsi que les attentes fortes de la population envers les autorités locales pour résoudre ce problème social crucial.

Rafik S.

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