La deuxième tranche du projet de réhabilitation du principal hôpital de la ville de Mila, celui des Frères Maghlaoua, a été lancée avant-hier, dimanche 6 octobre, par le wali, Mustapha Koreich. Le secteur a alloué à l’opération une enveloppe financière de près de dix milliards.
Les travaux de réhabilitation retenus toucheront les services d’hospitalisation et le bloc administratif, comme l’a indiqué à L’Est Républicain le docteur Ammar Kachoud, président de la commission de la santé et de l’environnement à l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW). Faisant plus en détail, la présidente du bureau d’études, l’architecte Amina Kerfa, nous a déclaré : « On va réhabiliter les services de gynécologie, de chirurgie, de pédiatrie, ainsi que les bureaux administratifs. En outre, on va créer un corridor entre les services des urgences médicales et le bloc de chirurgie pour faciliter le transfert des malades entre les deux services ». Attribués pour un délai de huit mois, durée déjà jugée longue par le wali, les travaux pourraient durer plus longtemps que prévu, eu égard aux contraintes objectives évoquées par le chef d’entreprise de réalisation. Celui-ci a indiqué à notre journal, en marge de la cérémonie de lancement de cette deuxième tranche, que les travaux vont se réaliser pendant que plusieurs services hospitaliers, tels que le bloc opératoire, les urgences médicales et le plateau technique, sont en fonction. « Ce n’est pas facile de réaliser des travaux de ce type et préserver la quiétude des malades dans des conditions de travail pareilles. Mais nous ferons de notre mieux pour être dans les délais », a-t-il fait remarquer. En outre, l’entrepreneur a précisé qu’il va opérer en mode deux fois huit heures pour faire avancer les travaux. Pour aider l’entreprise dans ses manœuvres, le wali a ordonné de vider le bloc administratif de tout le mobilier qu’il renferme et de le stocker dans un conteneur sur les lieux, ainsi que le maintien, sur chantier, d’un architecte du bureau d’études pour superviser les travaux et aider dans la résolution des couacs qui pourraient surgir pendant leur exécution. Rappelons que la première tranche du projet, entièrement achevée, a bénéficié d’une couverture financière de quinze milliards. Elle a touché le service des urgences, le bloc opératoire et le plateau technique.
Kamel B.
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