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Indécence royale

Décidément les courbettes et les compromissions du roi Mohamed VI avec l’entité sioniste n’ont plus de limites ! Avec le traitement odieux du footballeur international marocain, Hakim Ziyech qui vient d’être barré de la sélection des Lions de l‘Atlas, le makhzen touche le fond de l’ignominie et creuse… Hakim Ziyech qui a eu le courage d’exprimer publiquement son soutien à la cause palestinienne, a dénoncé l’horreur du sinistre Netanyahou, le silence des régimes arabes dont celui de son pays, est déclaré persona non grata en sélection marocaine.  «Israël, pas touche !» semble être la devise du roi et de ses sujets obéissants du haut de son statut bizarroïde de «commandeur des croyants». Cet épisode peu glorieux du royaume moyenâgeux contre Hakim Ziyech «coupable» d’avoir critiqué la normalisation avec l’entité sioniste, montre à quel point le makhzen a vendu le Maroc. Une prise de position considérée comme un crime de lèse-majesté dans un pays où le monarque écrase sous sa botte son prétendu «cher peuple». Pourtant, les marocains sont massivement en faveur des Ghazaouis qui se font massacrer quotidiennement par l’armée sioniste. Mardi dernier, une marche impressionnante de plusieurs dizaines des milliers de personnes en faveur des palestiniens et des libanais et contre Israël, avait paralysé la capitale Rabat. Mis à part le roi Mohamed VI, sa cour et le makhzen, le peuple marocain est corps et âmes avec les palestiniens martyrisés par le machine de guerre israélienne. Même les stades de football sont devenus des arènes de défoulement et d’expression de colère pour un peuple qui a décidé de crier haut et fort son opposition à la normalisation de «Sidna» avec les bouchers des Palestiniens. Et çà ce jeu, le stade du Raja Casablanca s’impose comme l’épicentre de la contestation de l’alignement marocain à cause de drapeaux de la Palestine hissés par les supporters. Mais la machine répressive du makhzen ne tolère aucun «dépassement», en témoigne la décision du parquet du tribunal de première instance de Berkane qui a décidé de poursuivre un supporter qui s’est introduit sur le terrain avec un drapeau palestinien en mai dernier. L’incident s’est produit lors de la finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF, opposant la Renaissance sportive de Berkane au Zamalek. On comprend mieux la mise à l’écart de Hakim Ziyech malgré son statut de capitaine des Lions de l’Atlas, pour avoir osé jeter une pierre dans le jardin royal en appelant ses «frères et sœurs au Maroc et dans le monde», en leur disant «ne vous taisez pas et criez plus fort».  Pour le roi sionisé du Maroc, le joueur a sans doute grillé la ligne rouge.  Indécent !

Par Imane B

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