Le wali d’Oum El Bouaghi a reçu, jeudi 10 octobre, une commission intersectorielle chargée de superviser l’implantation du projet de Station d’Epuration des Eaux Polluées (STEP) dans la commune d’Ain Fakroun, située à 25 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya. La réunion, qui s’est tenue en présence du chef de cabinet et des directeurs des secteurs concernés, notamment les services agricoles et les ressources en eau, a permis d’examiner le terrain agricole pressenti pour accueillir cette infrastructure d’envergure. Il convient de noter que cette future STEP sera la quatrième de la wilaya, après celles d’Ain Beida, Oum El Bouaghi et Ain Mlila. Celle d’Ain Beida, inaugurée en 2015 après d’importants retards, a nécessité un investissement de 2,80 milliards de dinars. Conçue pour traiter les rejets des eaux de 150.000 habitants de la plus grande agglomération de la wilaya, elle permet également l’irrigation de 200 hectares de terres agricoles. La STEP du chef-lieu de wilaya, implantée au lieudit Medfoun (à quelques kilomètres au sud-est d’Oum El Bouaghi), a également connu des retards importants. Initialement prévue pour être réceptionnée au premier semestre 2023, sa réalisation a été particulièrement affectée par la pandémie de Covid-19. D’une capacité quotidienne d’épuration estimée à 20.000 mètres cubes, cette installation, dont le coût de réalisation et d’équipement dépasse les 2,80 milliards de dinars, est actuellement à l’arrêt. Le projet vise à préserver l’oued Fitsouar et la Sabkha de Tarf, tout en protégeant les eaux souterraines. Les eaux usées traitées seront destinées à l’irrigation agricole. Le futur projet de STEP à Ain Fakroun devrait renforcer considérablement les infrastructures hydrauliques de la wilaya, pour peu que sa réalisation ne subisse pas les mêmes retards que les projets précédents.
K. M.
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