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Importation de blé français : L’OAIC dément les allégations de Reuters

L’Office algérien interprofessionnel des céréales a réagi, avant-hier, aux informations rapportées par l’agence de presse britannique, Reuters, à propos de l’exclusion des entreprises françaises d’un appel d’offres pour l’importation de blé, en raison de la reprise des tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France. L’OAIC a démenti catégoriquement les informations, mais sans en donner des précisions. Concernant la commande qu’il a passée le 8 octobre dernier, l’organisme algérien, qui détient le monopole public des importations de céréales, des légumes secs et du riz, a indiqué que les fournisseurs de blé français ne figuraient pas sur la short list. Il a par contre assuré qu’aucun des fournisseurs de céréales figurant sur sa short list n’a été exclu de ses appels d’offres. « Tous les fournisseurs de céréales figurant sur notre short liste sont considérés comme des partenaires stratégiques », a déclaré l’OAIC pour dire qu’aucun de ses approvisionneurs habituels n’a fait l’objet d’une exclusion de ses appels d’offres. Il est à rappeler que depuis 2020, l’Algérie a décidé de se tourner vers d’autres marchés de céréales ? Une décision souveraine permettant au pays de ne plus dépendre d’un seul fournisseur. Dans son communiqué l’OAIC a tenu à expliquer qu’ « indépendamment de l’origine du produit, les offres traités de manière équitable dans toutes les consultations lancées au cours de l’année 2024 ». La mise à l’écart du blé d’origine française n’a rien de politique. « En ce qui concerne la consultation restreinte lancée par l’OAIC le 8 octobre 2024, nous précisons qu’elle a été régie par des critères techniques spécifiques, en fonction des besoins industriels particuliers à cette période », a précisé le même organisme, qui a adressé un message à ses partenaires « habituels » européens que, selon les besoins du marché algérien, des « consultations seront régulièrement lancées ». « Les fournisseurs partenaires répondant aux exigences techniques et commerciales seront invités à y participer », a assuré l’Office réitérant son engagement à maintenir une collaboration « transparente » et « équitable » avec « l’ensemble de ses partenaires européens habituels ». « Les spéculations sur l’exclusion du blé français des appels d’offres algériens surviennent dans un contexte de tensions politiques entre l’Algérie et la France », a commenté TSA. Les importations algériennes de céréales françaises ont chuté de 80 %. Elles sont passées de 834 millions d’euros en 2022 à 166 millions d’euros en 2023, selon les Douanes françaises. Le patron de Dijon Céréales a indiqué que le blé français ne représente désormais que 2 % des importations » de l’Algérie de cette céréale, contre 80 % il y a trois ans ».

Mohamed M

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