Le tribunal criminel d’Annaba a rendu son verdict, jeudi 10 octobre, dans une affaire de cambriolage qui avait secoué la cité du 8 mars en janvier 2022. Le principal accusé, un homme âgé de 29 ans, a été condamné à douze ans de prison ferme pour association de malfaiteurs, vol en réunion par effraction et usage d’un véhicule motorisé. L’affaire remonte au 16 janvier 2022, lorsque l’appartement d’un Algérien de l’étranger avait été cambriolé par trois personnes âgées de 26 à 29 ans. Ils avaient méthodiquement fracturé la porte blindée, les portes en bois et même les serrures des armoires, laissant derrière eux un appartement sens dessus dessous. L’enquête avait rapidement progressé grâce à la vigilance d’un voisin qui avait signalé le cambriolage aux autorités. Le propriétaire de l’appartement venait tout juste de retourner en France la veille. Les forces de police avaient alors exploité les images de vidéosurveillance d’une salle des fêtes située à proximité. Sur ces images, on pouvait apercevoir une Kia Picanto, ainsi que deux individus sortant de l’immeuble avec des valises et un grand sac avant de s’engouffrer dans le véhicule. Grâce au numéro d’immatriculation de la voiture, les enquêteurs avaient pu remonter jusqu’aux suspects. Un premier complice avait été arrêté et jugé lors d’une précédente session du tribunal, écopant d’une peine de sept ans de prison ferme. Il purge actuellement sa peine dans un établissement pénitentiaire de la région. Le principal accusé, qui avait pris la fuite après les faits, avait d’abord été condamné par contumace à quinze ans de prison. Récemment appréhendé par les forces de l’ordre, il a finalement comparu le jeudi devant le tribunal. Après délibération, les juges ont prononcé une peine de douze ans de prison ferme à son encontre, tenant compte de sa présence à l’audience et de ses déclarations. Le troisième complice était toujours en fuite et les recherches se poursuivaient activement pour le localiser. Cette affaire a mis en lumière la nécessité de renforcer la sécurité dans les quartiers résidentiels, notamment pendant les périodes d’absence prolongée des propriétaires.
A. C.
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