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Architecture des établissements touristiques d’Annaba : Djellaoui invite à s’inspirer du style Pouillon

Par sa conception unique et sa position au cœur d’une splendide zone forestière du gigantesque mont de l’Edough, à une altitude de 800 mètres, l’hôtel El Mountazah de Seraïdi est considéré comme l’un des plus beaux hôtels à l’échelle planétaire. Le wali d’Annaba est le premier à être charmé, voire fasciné par ce bijou architectural. C’est une pépite de pierre construite au milieu d’une forêt encore à l’état sauvage, perchée sur le flanc d’une montagne qui plonge dans la Grande Bleue. Elle offre une vue panoramique splendide, pour ne pas dire rare. En effet, depuis sa nomination à la tête de la wilaya d’Annaba, le wali, Abdelkader Djellaoui, n’a cessé d’inviter les opérateurs économiques, à chaque rencontre, notamment les professionnels installés dans la zone d’expansion touristique allant de Ras-El-Hamra jusqu’à la plage Djenane El Bey, à s’inspirer du style de l’hôtel El Mountazah. L’hôtel a fait l’objet de rénovations et d’une attention particulière de la part des autorités et des habitants, ce qui lui a permis de pérenniser tout son faste. Véritable chef-d’œuvre dans un environnement naturel, l’hôtel El Mountazah a longtemps été considéré comme l’un des plus beaux hôtels du monde. Construit par l’architecte Fernand Pouillon dans les années soixante, il évoque les palais des Mille et Une Nuits. Avec ses formes harmonieusement courbes, ses chambres ornées de mosaïques, et sa fameuse piscine suspendue au-dessus de la vallée, l’ancien Hôtel du Rocher fut à Bugeaud (aujourd’hui Seraïdi) ce que l’Eden Roc est à Antibes. Dans les années 70, on y tourna une des comédies-culte du cinéma algérien : « Les vacances de l’Inspecteur Tahar ». Une qualité de service irréprochable et une restauration variée de haute qualité sont la devise de cet établissement unique. Un téléphérique, malheureusement à l’arrêt depuis des années, vous y conduisait en 10 minutes depuis la cité Plaine ouest du chef-lieu de la wilaya. En attendant sa remise en marche, s’y rendre n’est pas chose aisée, surtout si on ne dispose pas d’un véhicule personnel. Les habitants de Seraïdi utilisent pour la plupart les taxis et les fourgons de type « G-9 » pour rallier Annaba. Cependant, ces moyens de transport ne sont pas toujours disponibles à n’importe quel moment, notamment les jours fériés. Cela transforme cette liaison, dont le trajet ne dépasse guère les seize kilomètres, en véritable expédition. Toutefois, celle-ci se déroule au cœur d’un véritable Eden terrestre.

B. Salah-Eddine

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