Face à la prolifération des académies, écoles et instituts privés proposant des sessions de formation paramédicale, la Direction de la Santé et de la Population (DSP) de Biskra a émis, dimanche 13 octobre, un communiqué dans lequel sont apportées « des précisions destinées au grand public, aux parents d’élèves et aux postulants à ce type d’enseignement professionnel accéléré », est-il précisé.
De prime abord, la DSP met à l’index les structures privées formant des infirmiers, des aides-soignants, des vendeurs en pharmacie et même des représentants médicaux en affirmant que leurs études couronnées par l’obtention d’« attestations et diplômes agréés par l’État » non reconnus, agissent en dehors du cadre et des dispositions réglementaires. Ainsi, les apprenants de ces académies, écoles et instituts n’ont pas le droit d’envoyer leurs stagiaires vers les établissements du secteur public pour des travaux pratiques, ajoute la direction. De ce fait, l’administration du secteur de la santé décline toute responsabilité quant à l’utilisation et à la validité de ces certificats « n’ayant rien d’officiel », est-il souligné. Toujours dans le document cité, Il est rappelé que la formation du personnel paramédical est soumise à un programme national homologué et que seules, en sus des établissements publics de formation dument habilités, les structures du secteur privé ayant contracté des conventions sont autorisées et aptes à former de jeunes paramédicaux. Pour conclure cette mise au point, la DSP indique que seules les écoles Mithalia (Exemplaire) d’El Alia-sud et Ezzibane sise sur la route de Feliache sont accréditées à Biskra pour former et délivrer des diplômes aux stagiaires des filières paramédicales. Pour de plus amples informations et éclaircissements sur cette affaire, la DSP invite tous les concernés à se rapprocher de ses services à travers sa plateforme numérique, a-t-on relevé.
Hafedh Moussaoui
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