Le service d’endocrinologie et diabétologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Batna a repris ses activités avant-hier, jeudi 24 octobre, après une importante opération de réhabilitation et de mise à niveau. Les locaux, désormais modernes et spacieux, offrent un environnement plus accueillant aux patients, avec des espaces bien éclairés et une hygiène renforcée. Le diabète, principal motif de consultation dans ce service, est une maladie métabolique qui se manifeste lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline, l’hormone régulatrice du taux de sucre dans le sang. Cette pathologie complexe se décline en plusieurs types, chacun présentant des symptômes variables et nécessitant des traitements spécifiques. Dans la région de Batna, environ 300 enfants diabétiques sont recensés, dont la majorité nécessite un traitement régulier à l’insuline. Les spécialistes notent une augmentation inquiétante du nombre de jeunes patients, un phénomène qui, selon diverses sources médicales, nécessite des études approfondies pour en comprendre les causes scientifiques. Les parents d’enfants atteints de cette maladie se trouvent en première ligne, contraints à une surveillance constante de la glycémie de leurs enfants. Cette vigilance permanente s’avère cruciale pour prévenir les complications potentiellement graves de la maladie, telles que la cécité, l’insuffisance rénale ou l’amputation des membres inférieurs. Pour éviter ces complications, la nouvelle infrastructure permettra un suivi plus régulier des patients. Ces derniers doivent néanmoins continuer à suivre scrupuleusement leur traitement insulinique et adopter une hygiène de vie rigoureuse. Cette discipline quotidienne reste essentielle pour prévenir le développement de pathologies associées au diabète.
Nasreddine Bakha
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