Le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, a présidé en fin de semaine passée, mercredi 23 octobre, une importante réunion de travail consacrée à la présentation d’une étude détaillée sur la réhabilitation des ruelles de la vieille ville de Constantine. Estimé à 370 millions de dinars, le projet vise à redonner ses lettres de noblesse au cœur historique de la cité. À cet égard, les bureaux d’études spécialisés dans la protection du patrimoine ont présenté un plan de rénovation, structuré en quatre phases principales. Il prévoit notamment la restauration et l’aménagement des pavés et des trottoirs, privilégiant la réutilisation des pierres d’origine et l’acquisition de matériaux similaires pour les zones manquantes. Par ailleurs, une attention particulière sera portée à l’installation d’un système moderne pour le passage des différents réseaux. La technique de pose des pavés intégrera un système innovant, utilisant du sable, pour une filtration automatique de l’eau. La restauration comprendra également une étude préalable approfondie, concernant l’éclairage et la rénovation des façades commerciales, dans l’optique de transformer la médina en pôle touristique d’excellence. Dirigé par la Direction de l’Urbanisme, de l’Architecture et de la Construction (DUAC), ce chantier ambitieux bénéficiera d’un important soutien des autorités locales. Le chef de l’exécutif a d’ailleurs particulièrement insisté sur l’impérieuse nécessité de revitaliser la vieille ville et d’en faire une destination touristique de premier plan. En outre, il a souligné l’importance de la qualité d’exécution et du choix minutieux, tant celui des matériaux que de l’entreprise chargée des travaux, qui doit impérativement être spécialisée dans la restauration du patrimoine historique. Enfin, nous avons appris qu’une commission spéciale sera mise en place pour contrôler la qualité des matériaux utilisés dans le processus de réhabilitation, notamment les pavés et Sayouda s’est engagé à allouer des budgets supplémentaires, si l’avancement et le succès du projet le justifient.
Rafik S.
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