Les travaux du cinquième congrès national de la Société Algérienne d’Infectiologie (SAI) ont été ouverts dans l’après-midi d’hier, vendredi 25 octobre, au complexe touristique « Sabri », auquel ont pris part d’éminents spécialistes et experts, algériens et étrangers, ainsi que des acteurs opérant dans le domaine de l’infectiologie. Prévu pour durer deux jours, ce colloque, qualifié d’espace et d’aubaine pour échanger les expériences, débattre des problèmes et partager les nouveautés du domaine des maladies infectieuses, quatre importants thèmes de santé publique ont été abordés, à savoir les infections génitales, les hépatites virales, le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) et le cancer. Le bon usage des anti-infectieux sera également abordé, apprend-on auprès des organisateurs. Pour le professeur Amine Mammeri, président du congrès, « cette manifestation scientifique permettra la rencontre des infectiologues algériens, des collègues des autres spécialités activant dans le domaine de l’infectiologie, ainsi que des invités et experts étrangers ». En outre, le conclave verra l’organisation de pas moins de huit séances plénières (conférences et communications orales), avec une session parallèle concernant les hépatites virales, à laquelle il faut ajouter plusieurs séances d’e-Posters. Au total, trois ateliers seront au programme : lecture et interprétation de l’antibiogramme, rédaction médicale et élastomère impulsionnel et enfin la formation paramédicale en infectiologie. Au même titre que durant les éditions précédentes, la participation internationale sera de la partie pour cette année, avec la présence de trois sociétés savantes étrangères, en l’occurrence la SPILF (France), la STPI (Tunisie) et l’association des infectiologues libyens. À l’issue de ce cinquième congrès, trois prix seront décernés aux meilleurs participants, soit un prix pour le premier dans chaque thème.
B. Salah-Eddine
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