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Amorce du dialogue national : Le FFS suggère la date du 1er novembre

Pour la première session du Conseil national de son parti après l’élection présidentielle, le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche a réitéré son appel au dialogue et presse le chef de l’Etat à prendre des « mesures d’apaisement » à l’occasion de la célébration du 70eme anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance. Dans son discours inaugural, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de septembre dernier indique que la refondation « du lien entre les citoyens et leurs institutions » nécessite  une réelle volonté politique de la part des dirigeants du pays ». Cela passe par « l’amorce d’un dialogue ouvert et constructif, ainsi que par une série de mesures et de réformes indispensables pour le rétablissement de la confiance et la consécration de l’État de droit », a-t-il insisté. « Il est temps  d’abroger toutes les lois restrictives  à l’instar de l’article 87 bis du code pénal et du recours abusif à la détention préventive. Il est urgent d’assainir la scène politique à travers une réforme approfondie de la loi électorale et de la loi sur les partis politiques », a encore indiqué le premier secrétaire national du FFS qui lance l’idée que la célébration du 70e anniversaire du déclenchement « de notre glorieuse révolution peut constituer l’opportunité idéale pour entamer ce processus, dont certains éléments ont déjà été annoncés par le chef de l’État lors de son discours d’investiture de sa deuxième mandature ». Ici, le dirigeant politique fait référence à l’idée de dialogue national inclusif lancé par le chef de l’Etat au lendemain de l’élection présidentielle de septembre dernier. Lors d’une interview accordée début octobre à des journalistes de la presse nationale, Abdelmadjid Tebboune a précisé que les premières prémices de ce dialogue auront lieu «vers fin 2025 » dans le but « d’instaurer une démocratie véritable ». Mais sa priorité actuelle est « de consolider l’économie du pays ». Mais il a nié l’existence de détenus politiques ou d’opinions. Toujours sur le plan politique, Youcef Aouchiche a annoncé la mise en place d’une commission de préparation des élections législatives et locales prochaines. Disant vouloir capitaliser « le soutien » obtenu lors de l’élection présidentielle, Youcef Aouchiche a indiqué qu’il procédera à « mettre en place une commission électorale au niveau national, accompagnée de démembrements au niveau local ». « Cette commission aura pour mission de préparer les prochaines élections législatives et locales, en veillant à ce que notre processus électoral soit à la hauteur de nos valeurs et de nos ambitions. Elle sera composée de militants et d’experts, chargés de coordonner nos efforts pour assurer la réussite de nos futures campagnes et renforcer la cohésion au sein de notre parti », a-t-il encore détaillé. Prépare-t-il son parti à des élections anticipées ou pour le scrutin de 2026 ? Aouchiche n’a rien précisé. Mais cette option reste plausible puisque Abdelmadjid Tebboune lui-même n’a pas exclu la possibilité d’avancer les élections locales et législatives une fois le code électoral et celui des collectivités locales révisés.

Akli Ouali

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