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Après l’agression contre sa maison familiale : Le maire de Zeribet El Oued jette l’éponge

Le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Zeribet El Oued, Adel Labdi, a pris la décision, dimanche 27 octobre, de démissionner de son poste d’élu à la suite de l’agression de sa maison familiale à coups de pierres et de vociférations attentant à la dignité de sa famille et de sa propre mère septuagénaire par un groupe de personnes, a-t-on appris de sources fiables.

Il s’agit de citoyens mécontents qui criaient au scandale pour ne pas avoir retrouvé leur nom sur une liste des bénéficiaires de 39 logements devant être distribués à l’occasion des festivités du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale, selon les mêmes sources. Touché au plus profond de son être par cette réaction violente de quelques énergumènes ne comprenant pas qu’il est impossible de satisfaire 2.000 demandes pour un maigre quota de logements disponibles, cet édile, pas encore quinquagénaire et respecté pour sa compétence et son sens du devoir accompli, a jeté l’éponge devant tant d’adversité, de vilenie et d’indélicatesse des assaillants qui auraient vilipendé et outragé sa pauvre mère d’une bordée d’insultes et de grossièretés, rapportent-on. Au soir de cette même journée, des dizaines d’habitants de Zeribet El Oued ont afflué vers le domicile de leur maire pour lui apporter un soutien moral, lui exprimer leur désapprobation quant à cette réaction calomnieuse et brutale et instamment le prier de surseoir à sa décision de quitter la présidence du conseil municipal. Rien n’y fit. Le maire, visiblement blessé en son for intérieur par cette action violente, a maintenu son choix de se retirer de la vie communautaire une fois pour toutes, ont indiqué ses proches. Le lendemain, lundi 28 octobre, une délégation de responsables et d’élus du Rassemblement National Démocratique (RND) de la wilaya, parti duquel il est issu, se sont déplacés vers Zeribet El Oued pour dénouer la crise, faire entendre raison au démissionnaire et l’implorer de poursuivre son travail à la tête de cette APC. Malgré cette vague de sympathie et de soutien de la population et de ses pairs, Adel Labdi serait toujours résolu à laisser son siège vide. On lui aurait demandé de prendre encore quelques jours de réflexion et de participer aux festivités du 70ème anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale avant de confirmer son départ à la tête de cette commune, connaissant, il est vrai, « un développement économique, industriel et social jamais constaté auparavant », précisent ses aficionados et ses défenseurs.

Hafedh Moussaoui

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