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Postes frontaliers d’El Tarf : Long weekend et importante affluence

À l’occasion des vacances scolaires d’automne annoncées par le ministère de l’Éducation nationale, c’est la ruée vers les postes frontaliers d’Oum Theboul et d’El Ayoun. Dès le mercredi 30 octobre, d’interminables files de véhicules, venus de nombreuses wilayas, particulièrement de l’est du pays, se sont formées aux frontières de la wilaya d’El Tarf. Face à ce flux considérable de voyageurs, les préposés aux formalités de passage se trouvent débordés, notamment à El Ayoun. La situation y est d’autant plus complexe que ce poste, à vocation commerciale, doit également gérer le passage incessant de camions de gros tonnage et de semi-remorques. L’attente dure ainsi plus de dix heures, de quoi susciter colère et impatience, surtout que la plupart des familles sont accompagnées par leurs enfants. Ces moments d’évasion temporaire sont facilités par le nouveau tronçon de l’autoroute Est-ouest. Ce segment de 84 kilomètres reliant Dréan aux frontières, mis en service depuis l’été 2023 par l’ex-Premier ministre Aymene Benabderrahmane, permet de rejoindre les postes frontaliers en moins d’une heure, contre plus de deux heures auparavant. Finis donc les ralentisseurs et les traversées périlleuses des nombreuses agglomérations. Selon les habitués de la destination Tunisie, le seul casse-tête qui perdure est la lenteur de l’accomplissement des formalités de passage, pour laquelle aucune solution tangible n’a été trouvée.  La parade à cet épineux problème serait le parachèvement de l’autoroute côté tunisien, dans son prolongement depuis le gouvernorat jusqu’à Khenguet Ayoun, où s’arrête l’autoroute Est-ouest. Le projet prévoit une quinzaine de postes de contrôle répartis entre les deux pays, fonctionnant selon l’affluence des voyageurs. Sa concrétisation permettra à coup sûr d’éviter les longues attentes. Les familles se dirigent principalement vers les villes touristiques tunisiennes, telles que la capitale Tunis, Bizerte, Nabeul, Hammamet, Sousse, Monastir et Mahdia. À cela s’ajoute la validation de l’allocation touristique, condition nécessaire pour bénéficier de celle de l’année suivante, dont le montant devrait être prochainement revu à la hausse.

Iheb

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