La célébration du 70e anniversaire du déclenchement de notre glorieuse Révolution a été grandiose. Le monde entier a pu voir et constater la permanence de l’attachement des Algériens à l’épopée historique de leur pays, mais surtout à la fierté d’appartenir à cette terre arrosée du sang de leurs valeureux martyrs. À l’occasion de ce premier novembre 2024, on a à peu près tout vu. On en a mis plein les yeux aux prêcheurs du chaos et autres prophètes du malheur, qui derrière leurs claviers débitent lâchement leurs inepties contre leur pays qui leur a pourtant tout donné. La réponse est cinglante. Malgré tout ce qu’on a pu raconter de l’autre côté de la Méditerranée chez l’ancienne puissance coloniale, les Algériens restent plus que jamais jaloux de leur patrie et comptent bien s’ériger en bouclier sur lequel se fracasseront tous les coups fourrés de ses ennemis. Bien que le contexte soit extrêmement préoccupant, ils ont trouvé les ressources pour marquer cette halte historique et honorer la mémoire de nos libérateurs, dont le souvenir et la fierté n’ont pris aucune ride. C’est la principale leçon – et pas des moindres – qui pourrait être tirée du magnifique défilé militaire sur la route moutonnière, qui fait face à la grande mosquée d’Alger. Des deux côtés de la route, des milliers de citoyens, femmes et hommes, vieux et jeunes, s’étaient massés pour apprécier de près les exercices et les parades présentés avec maestria par les différentes sections de l’Armée Nationale Populaire (ANP). C’était beau à voir. Le genre de spectacle qui vous rend si fier d’être Algérien et de ne jamais douter de la capacité de ce pays à se relever et à se surpasser, chaque fois que les forces du mal d’ici et d’ailleurs ont pensé qu’il était définitivement à terre. Cerise sur le gâteau d’anniversaire, le président de la République a ordonné, conformément à ses attributs constitutionnels, une grâce à de nombreux prisonniers, en vertu de laquelle des personnages bien connus du paysage médiatique ont pu retrouver la chaleur de leurs familles. C’est assurément un très joli cadeau d’anniversaire, pas seulement à ces militants et journalistes ayant retrouvé la liberté, mais aussi et surtout à l’Algérie tout entière, qui jette en ce 1er novembre 2024, les jalons d’une nouvelle ère, faite d’apaisement et de détente, dont le pays a tant besoin pour donner du sens à ce fameux « front interne », que l’on appelle de nos vœux depuis des années. Face aux agitations, gesticulations et provocations venant de toutes parts, l’Algérie est tenue de rassembler tous ses enfants pour mieux se donner une perspective vertueuse, où chacun de nous pourra trouver sa place dans la liberté et la démocratie. C’est là un autre appel de Novembre, que nous nous devons tous d’entendre.
Par Imane B.
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