L’UNICEF n’arrête pas d’avertir sur la situation que vit l’ensemble de la population palestinienne du nord de Ghaza, en particulier les enfants, qui font face aujourd’hui à un « risque imminent de mourir de maladie, de famine et des bombardements en cours ». « Plus de 50 enfants ont été tués en 48 heures à Jabalia », a indiqué la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell dans un communiqué. La responsable onusienne a évoqué un « week-end meurtrier » et « apocalyptique ». « Les attaques contre Jabalia, la clinique de vaccination et contre un membre du personnel de l’UNICEF sont encore un exemple supplémentaire des graves conséquences des frappes aveugles contre les civils dans la bande de Ghaza », a-t-elle alerté. « La population entière risque de mourir », a-t-il mis en garde, exhortant le personnel de l’ONU à user de son influence pour garantir le respect du droit international à Ghaza. Pendant ce temps, que fait le monde dit libre ? Que fait le monde ? Tout le monde a les yeux fixés sur Washington et les élections présidentielles américaines. Ces Etats-Unis, qui, grâce à leur soutien continu et illimité, l’entité sioniste poursuit sa campagne d’extermination avec une impunité insultante et démoralisante. Selon le quotidien français L’humanité, « depuis le 7 octobre 2023, les Etats-Unis ont octroyé pas moins de 23 milliards de dollars (21,2 milliards d’euros) » à l’entité sioniste en soutien militaire. Le journal en question cite une étude de l’université Brown (Rhode Island). « Les chercheurs ont également chiffré en dollars constants le montant de l’aide militaire yankee depuis 1959 : 251 milliards de dollars. Un dixième en seulement un an : ce rapport laisse augurer de la puissance de feu colossale utilisée par l’armée israélienne avec le plein soutien états-unien », conclut-il. Depuis le 7 octobre 2023, plus de 43 000 Palestiniens ont été tués, en majorité des femmes et des enfants. Les enfants « ne sont pas des spectateurs malheureux pris dans un conflit – ils sont directement attaqués. Le principe de la protection des civils dans les conflits, en particulier des enfants, est une pierre angulaire du droit international et de notre humanité commune. A Ghaza, ce principe semble avoir été abandonné, remplacé par un assaut qui a réduit la vie de milliers d’enfants à des statistiques dans un horrible bilan de souffrances humaines. Pourtant, derrière les chiffres, chaque enfant tué n’est pas seulement une vie qui s’éteint, mais l’univers entier d’un parent, d’un frère ou d’une sœur. Et ce type de perte ne peut jamais être quantifié », a témoigné le directeur régional de Save the Children, une ONG qui défend le droit de l’enfant à travers le monde.
Mohamed M
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