Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a évoqué hier lundi, lors de sa présentation du Projet de la Loi de Finances (PLF 2025) devant les députés de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), les indicateurs de l’économie nationale mettant l’accent sur un PIB devant passer de 4,1 % en 2023 à 4,4 % à la fin de l’année en cours, alors que le PIB hors hydrocarbures atteindra les 4,7 % d’ici la fin de l’année contre 4,3 % en 2023. Concernant la balance commerciale, Faid a indiqué qu’elle devrait enregistrer un excédent de 2,8 milliards de Dollars, soit 1,1 % du PIB, contre 6,4 milliards de Dollars en 2023 (2,6 %). Quant aux réserves de change, à l’exception de l’or, elles sont passées de 69 à 72 milliards de dollars, soit une hausse de 4 %, soit l’équivalent de 15,9 mois d’importations de marchandises. Concernant le budget 2025, il a révélé que le PLF prévoit des recettes de l’ordre de 8.236 milliards de dinars. Une baisse de 870 milliards par rapport aux prévisions de la loi de Finances 2024, qui s’explique par le recul des contributions financières de l’État (-595 milliards) et le transfert de la Taxe sur les produits pétroliers (– 222 milliards) aux collectivités locales, pour compenser le déficit engendré par la suppression de la TAP (Taxe sur l’Activité Professionnelle), explique le ministre. Sur un autre volet, il est prévu une hausse de dépenses budgétaires de 3.554 milliards, pour atteindre les 15.275 milliards à fin 2024, contre 11.722 milliards en 2023. Ceci alors que la fiscalité pétrolière devrait atteindre les 4.142 milliards en 2025, contre 4.376 milliards en 2024.
A. K.
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