Le wali de Jijel, Ahmed Meguellati, a effectué avant-hier, mardi 05 novembre, une visite d’inspection sur le chantier de la pénétrante autoroutière reliant le port de DjenDjen (Jijel) à la villed’El Eulma (Jijel).Accompagné des responsables de l’Algérienne Des Autoroutes (ADA), du consortium en charge de la réalisation et du Directeur des Travaux Publics (DTP), le chef de l’exécutif a inspecté les différentes sections du tracé. Le projet, qui s’étend du point kilométrique 45 dans la commune de Djimla jusqu’au port de Jijel, inclut des ouvrages d’art majeurs tels que le tunnel de Texena et l’échangeur de Chadia. Selon le journal arabophone Akher Saâ, la tension est montée lors d’un arrêt dans la zone de Tamantout (commune de Djimla), au point kilométrique 44/800. Sur ce site, qui accueille des travaux d’ouverture de route et la construction d’un pont à la frontière des wilayas de Jijel et Mila, le wali n’a pas caché son mécontentement. Malgré un taux d’avancement de 58 % dans la wilaya de Jijel, il a vertement critiqué l’entreprise italienne chargée des travaux pour son « non-respect des engagements », notamment en matière de renforcement des moyens humains et matériels, lit-on dans les mêmes colonnes. Face à cette situation, Meguellati a exigé l’application immédiate du système des trois-huit pour accélérer les travaux. Il est allé jusqu’à menacer d’arrêter le chantier si le consortium italien ne renforçait pas rapidement ses effectifs et n’augmentait pas la cadence des travaux, rapporte la même source. S’adressant aux directeurs exécutifs concernés, le wali a insisté sur l’importance d’un suivi rigoureux pour garantir la conformité aux normes de sécurité et le respect des délais d’exécution. Par ailleurs, le directeur du projet, Rachik Beladoui, a déclaré hier, mercredi 06 octobre, qu’un tronçon de treize kilomètres de la pénétrante autoroutière sera « bientôt » mis en service entre le port et la commune de Kaous. Ce projet s’inscrit dans une stratégie nationale de développement des infrastructures de transport. Les autorités locales, conscientes de son impact économique potentiel, ont mis en place un dispositif de suivi permanent, impliquant une collaboration étroite entre services techniques, entreprises de construction et parties prenantes. La démarche inclut également une dimension participative, avec des consultations publiques permettant aux citoyens d’exprimer leurs attentes. Une attention particulière est portée à l’accessibilité, notamment pour les personnes à mobilité réduite, avec l’intégration d’aménagements durables tels que pistes cyclables et voies piétonnes sécurisées. Au-delà de sa dimension infrastructurelle, ce projet autoroutier s’inscrit dans une vision globale du développement territorial, visant à créer un environnement urbain dynamique et inclusif, adapté aux besoins d’une population en constante évolution.
M. Bouchama / RC
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