Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Constantine est de nouveau le théâtre de mouvements de contestation. Avant-hier, jeudi 7 novembre, des praticiens et professionnels du secteur, parmi lesquels des médecins-chefs, des spécialistes et des généralistes, ont tenu un sit-in devant la direction générale de l’hôpital pour exprimer leur mécontentement face aux conditions difficiles d’exercice. Ils reconnaissent que cette situation ne date pas d’aujourd’hui, et ce constat est partagé par tous. Depuis le décès du professeur Hocine Benkadri, il y a plus de dix ans, le CHU peinerait à trouver le dirigeant capable de redresser la situation. Les manifestants ont dénoncé les pannes à répétition des équipements médicaux essentiels, comme le scanner et l’Imagerie à Résonnance Magnétique (IRM), ainsi que le manque criant de ressources humaines et matérielles. Pour eux, cette situation prévisible est aujourd’hui devenue insoutenable, menaçant l’efficacité de la plus grande structure de santé de la wilaya, qu’ils considèrent actuellement comme paralysée. Déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation, ils demandent avec insistance des améliorations significatives dans les conditions de travail et de formation, qui impactent directement la prise en charge des patients et la qualité de formation des futurs médecins. Affaire à suivre…
M. Kherrab
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