Présent à Souk-Ahras le mercredi 06 et jeudi 07 novembre dans le cadre de l’atelier « ODD3 Bonne santé et Bien-être », organisé conjointement par le ministère de la Santé et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le représentant de cette institution internationale en Algérie, le docteur Nouhou Amadou, a fait part de sa satisfaction quant au niveau de préparation de l’Algérie pour atteindre cet objectif.
« L’Algérie a beaucoup investi dans ce projet en matière d’équipements, de technologie, d’infrastructures et de ressources humaines. Il est question maintenant d’utiliser au mieux ces opportunités au niveau local afin de banaliser les problèmes résiduels, les petits freins, qui ralentissent la mise en œuvre de l’ODD3 (Troisième Objectif de Développement Durable, NDLR) », a révélé l’hôte de la wilaya à la presse. Affirmant que les membres de la cellule ODD sont aujourd’hui suffisamment outillés, le docteur Nouhou Amadou a tenu à féliciter les autorités, à leur tête le wali de Souk-Ahras, Abdelkrim Zinai, qui a accéléré l’implantation des infrastructures et mobilisé les responsables concernés dans cette perspective. Et de rappeler qu’il s’agit là d’un programme de travail arrêté en 2015 pour l’horizon 2030, incluant 17 objectifs dont treize liés directement à la santé, et qui vise, précisera-t-il, à faire profiter l’Algérie de l’expérience de l’OMS dans le cadre de la réalisation des objectifs du développement durable. Nous apprenons auprès des organisateurs que cet atelier, le cinquième du genre, a réuni, outre le directeur de la population au ministère de tutelle, les représentants des directions de la Santé des wilayas de Tizi Ouzou, Tipaza, Bouira, Tébessa, Guelma et El Tarf. Les travaux se sont déroulés ces deux jours durant dans l’enceinte de la salle de conférence de la clinique El Manar du chef-lieu de wilaya. L’ODD3 vise à assurer la santé et le bien-être de tous en réduisant le taux de mortalité infantile et maternelle ainsi que les morts prématurées et les maladies liées à la pollution (eau, sol, air), transmissibles (sida, tuberculose et paludisme entre autres) et non transmissibles (entre autres le diabète et l’obésité), tout en promouvant le bien-être et en garantissant la santé mentale. Pour atteindre cet objectif, des systèmes de prévention doivent être mis en place pour réduire les dépendances (stupéfiants, alcool, tabac…), les accidents de la route ou les pollutions, notamment chimiques. Mais il s’agit aussi de développer des systèmes protecteurs, comme la couverture sanitaire universelle, et l’accès aux soins et la gestion des risques, principalement pour les plus vulnérables. Comme pour les autres objectifs, cet ODD ne peut être atteint qu’en travaillant sur de nombreux autres (lutte contre la pauvreté, la faim, les inégalités ou l’accès à l’eau potable, notamment), a recommandé, de son côté, le directeur de la Santé de la wilaya de Souk-Ahras, Khemissi Goudjili.
Ahmed Allia
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