L’écrivain, dramaturge et auteur d’articles de presse édités dans plusieurs journaux et revues en langue arabe, Djamel Bacha, éducateur et ancien cadre de l’Éducation nationale à Biskra, vient de publier une nouvelle œuvre de l’esprit consistant à produire une pièce de théâtre intitulée « Top secret », parue chez Sadjed Edition. Dans cette œuvre théâtrale en trois actes encore sous la forme d’un simple texte, il dénonce sur le ton du sarcasme et du burlesque les manipulations médiatiques du monde et le traitement inique et partial des événements endeuillant Ghaza, « non pas depuis plus d’une année mais depuis plus de 80 ans », précise-t-il. A travers les dialogues et les conciliabules de plusieurs personnages se croyant diriger les affaires du monde en faisant fi des notions de droit, de justice et d’égalité entre tous les peuples du monde, il démontre la duplicité, le parti-pris et le régime du deux poids deux mesures adoptés par les occidentaux en Palestine. Avec cette pièce de théâtre, j’ai voulu extérioriser mon indignation quant à ce qui se passe au Moyen-Orient et soutenir les positions algériennes sur les grandes causes du monde. Mon souhait est qu’un metteur en scène, un scénographe ou une association de comédie s’approprient ce texte et le concrétisent en œuvre théâtrale », a-t-il souligné. Djamel Bacha est l’auteur de plusieurs autres livres aux titres magnétiques et agréables à lire comme « L’autre visage de l’enseignement et de l’éducation », « Sans frontières », « Le septième virage », « Le franc » et « La nuit où j’étais président de la République », où il débusque les tares et les anachronismes de la société algérienne et du monde d’aujourd’hui. Il sera présent au SILA 2024, est-il fier d’annoncer.
Hafedh Moussaoui
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