Une première rencontre d’évaluation de la Banque Nationale d’Algérie (BNA) a regroupé avant-hier, samedi 09 novembre, à Sétif, une centaine de cadres de cet établissement bancaire issus de l’est du pays. Dans une déclaration faite à cette occasion, le directeur général de la BNA, Samir Tamrabet, a indiqué que ce rendez-vous d’évaluation est périodiquement organisé par la banque dans les quatre coins du pays, et que celui-ci, le premier du genre cette année, fait partie d’une série de rencontres similaires prévues dans le nord, le sud et l’ouest. Il a également précisé que près de cent cadres des agences bancaires et des cinq directions régionales de la banque à Constantine, Béjaïa, Annaba, Tébessa et Sétif participent à cette rencontre au côté des directeurs centraux pour « évaluer l’activité commerciale et monétaire, la numérisation, les relations avec les clients et citoyens dans le cadre de l’inclusion financière, attirer les dépôts bancaires et le financement de l’économie ». La rencontre est aussi « une opportunité pour donner les directives nécessaires relatives à la prise en charge des besoins des citoyens en général et du client en particulier », a relevé Tamrabet, soulignant que « l’année 2025 sera une étape de transformation et de modernisation du secteur financier, notamment les banques, en application des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune ». Le même responsable a mis en exergue, d’autre part, le projet de loi de finances 2025. Il a qualifié ce dernier de « colossal par ses ressources et ses dépenses tout introduisant des modes de gestion modernes basés sur la gestion par objectifs et le contrôle de gestion, ainsi que des dispositions légales qui imposent le recours aux moyens de paiement bancaire à la place de la liquidité dans plusieurs transactions, dont l’achat de biens, immeubles et voitures, et qui prévoient des avantages pour les usagers du paiement électronique ».
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