Parti des Travailleurs : Participation à d’éventuelles élections locales anticipées

Le Parti des Travailleurs participera aux prochaines élections locales, qu’elles soient anticipées ou qu’elles se tiennent à la date prévue, en novembre 2026. C’est ce qu’a annoncé hier samedi la secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune, devant les membres du Conseil national, réunis pour la deuxième journée de leur session ordinaire. Dans cette perspective, un plan de travail a été élaboré et adopté, visant à élargir la base militante et à aller à la rencontre des citoyens, grâce à l’organisation de meetings, de sorties publiques et de conférences. À cette même occasion, Hanoune a déclaré avoir adressé une lettre au président de la République au début du mois d’octobre, dans laquelle elle formule plusieurs doléances. Elle a notamment évoqué des mesures d’apaisement et une prise en charge urgente des problèmes qui selon elle « étranglent la majorité des citoyens ». Elle a ainsi énuméré des priorités, comme la stabilisation du pouvoir d’achat et la protection des acquis de l’indépendance nationale, auxquels elle ajoute un soutien appuyé à la résistance palestinienne et libanaise. Cette participation annoncée du PT aux prochaines élections locales fait suite à celle du Front des Forces Socialistes, décidée il y a quelques semaines. Le secrétaire national du FFS devrait prochainement installer une commission électorale nationale du parti, comme il l’a annoncé lors de la dernière session ordinaire du parti de l’opposition. Par ailleurs, les membres du Conseil national du PT ont également dressé, au cours de cette session, un bilan des activités des bureaux de wilayas et ont longuement débattu des problèmes rencontrés, notamment dans le Sud du pays. Parmi les préoccupations évoquées figure la faiblesse des services publics, en particulier concernant la couverture sanitaire. Ils ont ainsi exhorté les autorités à prendre en charge ces disparités, estimant que le pays a les moyens de répondre aux nombreuses attentes et de remédier à d’autres problèmes, comme le chômage endémique, la précarité et la « harga » qui rongent la jeunesse.

A. K.