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Il en appelle aux cadres de la Justice : Tabi veut renforcer la confiance du citoyen

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a souligné, hier  à Alger, l’impératif d’oeuvrer à renforcer la confiance des citoyens dans le système judiciaire, à travers « le développement des services publics et la consolidation de la crédibilité des jugements et des décisions judiciaires ». Présidant la réunion périodique avec les présidents des cours de justice et les procureurs généraux, en présence de cadres de l’Administration centrale et des institutions sous tutelle, M. Tabi a mis l’accent sur l’importance d’améliorer la qualité des services publics, car étant « une étape cruciale vers le renforcement de la confiance des citoyens dans le système judiciaire ». Autre nécessité soulignée par le ministre, celle « de recourir à la technologie pour assurer des services numériques à même de faciliter la présentation des requêtes et d’assurer un meilleur suivi des affaires ». « Le développement et l’amélioration de la qualité des services publics dans le secteur de la justice ne sont pas qu’un simple objectif, mais une nécessité impérieuse à laquelle contribue principalement l’élément humain imprégné des hautes valeurs morales et qui fait preuve de dévouement, de même qu’il doit être conscient de la responsabilité qui lui incombe à cet effet », a soutenu M. Tabi. Dans ce contexte, M. Tabi a réaffirmé que « la justice est appelée à statuer sur les affaires qui lui sont soumises dans des délais raisonnables, conformément aux exigences d’un procès équitable », ce qui renforce, a-t-il dit, « la confiance des citoyens dans l’institution judiciaire et dénote son fonctionnement efficace et sa capacité à faire justice ». Par ailleurs, il a mis en avant le rôle des responsables des juridictions dans le contrôle et le suivi en vue d’atteindre « les objectifs escomptés et de limiter les pratiques compromettant les efforts consentis », les exhortant à « renforcer la protection des droits et à imposer l’autorité de la loi ». Il a précisé, à cette occasion, que cette réunion annelle « intervient pour évaluer ce qui a été réalisé durant l’année passée, notamment en ce qui a trait à la prise en charge des chantiers en lien avec l’activité judiciaire et à leur concrétisation sur le terrain, outre la définition des obligations du pouvoir judiciaire et de ses actions pour la prochaine étape ». Concernant la moralisation de l’action judiciaire, M. Tabi a appelé à œuvrer à « l’amélioration de la qualité des décisions de justice, en intensifiant les sessions de formation au profit des magistrats, en veillant au respect de la déontologie de la profession et en prenant les mesures indispensables en cas d’infraction aux règles de discipline et au devoir de réserve », soulignant que « l’enjeu consiste à s’orienter vers la justice électronique et à accélérer sa concrétisation, en vue d’opérer un bond qualitatif dans ce domaine qui sera profitable à tous ». Pour le ministre, « les réformes importantes engagées dans le secteur de la justice s’appuient sur une stratégie globale contenue dans le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, auxquelles il accorde un intérêt particulier, et qui sont à même de permettre à la justice de s’acquitter de son rôle constitutionnel dans la garantie des libertés individuelles et des droits fondamentaux du citoyen ». Par ailleurs, M. Tabi s’est félicité « des résultats satisfaisants réalisés en matière d’activation des peines alternatives à l’emprisonnement et d’aménagement de la peine, notamment en ce qui concerne le système de libération conditionnelle dont plus de 23.500 individus ont bénéficié depuis le début de l’année en cours », estimant que cette mesure « a enregistré des résultats positifs tangibles, notamment l’amélioration du comportement des détenus et leur adhésion aux programmes de formation et de réinsertion ».

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