Toujours en ce qui concerne le dossier des véhicules, mais cette fois à propos de l’arrêt de l’importation des voitures neuves, Ali Aoun a dégagé sa responsabilité, en indiquant que ce dossier ne relevait pas exclusivement de son département ministériel. Le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique a souligné que la question concerne aussi d’autres ministères comme celui du Commerce, tout en précisant que l’accord du haut conseil de régulation des importations est également nécessaire. « Selon ce que nous avons compris de la réponse du ministère, le dossier de l’importation des véhicules neufs dépasse les prérogatives du ministère de l’Industrie. Nous n’étions pas au courant que c’est le haut conseil de régulation des importations qui définit les quotas annuels autorisés à l’importation », a expliqué à Echorouk News TV, le député qui a interpellé Ali Aoun à ce sujet. « Quelles sont les raisons derrière l’arrêt de l’importation des voitures neuves par les concessionnaires agréés ? Cet arrêt est-il temporaire ou définitif ? Et quelles sont les solutions que vous estimez adéquates » ? Les réponses du ministre ont été limitées au volet technique et prévisionnel. « Notre département ministériel œuvre essentiellement à développer l’industrie dans ce secteur avec un taux d’intégration substantiel », a écrit Aoun dans sa réponse. « Nous travaillons étroitement avec le ministère du Commerce pour définir les critères de répartition de ce quota, basés principalement sur les besoins du marché et la préservation des réserves de change », a ajouté le ministre de l’Industrie dans sa réponse, relevant à propos de l’arrêt de l’importation des véhicules, que le quota de 2023, en plus du quota de l’année en cours, n’ont pas encore été consommés ».
Mohamed Mebarki
Partager :